mercredi 13 avril 2011

Mars 2011 (1ière partie)

Mardi 1 mars

J’effectue ce soir mon plus rude entraînement sportif depuis mon arrivée sur Eugenes. La compétition contre Katsumi est dans deux jours et je vais mettre toutes les chances de mon côté pour l’emporter. J’opte donc pour un long parcours VTT de plus de cent kilomètres dans les forêts encadrant la ville.

En fin de nuit, je suis plutôt satisfaite de ma performance. Mon chrono est bon et j’ai soigneusement évité de me servir de mes aptitudes vampiriques. Cela pourrait me jouer un sale tour le jour de la compétition. Les nombreux spectateurs remarqueraient alors que mes prouesses dépassent anormalement le commun des mortels. Cependant, je suspecte Katsumi d’être aussi un être surnaturel. Je vais devoir me préparer à user un peu de ma Célérité et de ma Puissance.

Mercredi 2 mars

Après un nouvel entraînement je file chez Sidney et Noémie. Il est très tard, l’aube pointera son nez dans un peu moins de deux heures. Il y a peu de chances qu’elles soient encore debout… surtout un mercredi en fait.

J’arrive dans le salon de mes deux jolies blondes. Il y a un sac de couchage sur le canapé. Se seraient-elles disputées ? Il y a peu de chances. Je vais jusqu’à leur chambre. Elles sont toutes les deux endormies. Alors que je regarde leurs jolis corps dénudés légèrement enlacés, j’entends un bruit. Une sorte de tintement… comme celui d’un micro-onde.

Je pousse la porte de la cuisine. J’y découvre, non sans un peu d’étonnement, une jeune femme aux cheveux blonds coiffés avec deux tresses qui lui tombent sur le côté du visage. Elle est en train de manger un bol de céréales. Elle s’arrête de manger et lève ses yeux vers moi. Elle réfléchie un instant et me dit :

« Tu dois être Nina. Mon sourire la conforte dans son idée. Je suis vraiment désolée pour ma tenue mais je ne pensais pas tomber sur quelqu’un dans cette cuisine. Noémie m’a invitée à loger ici pour la nuit. Aujourd’hui, je fais une visite au Center of Performing Art, dans le cadre de mes études. Je m’appelle Diane. »

J’apprécie un peu la vue. Diane est en T-shirt et petite culotte. Et on ne peut pas dire que cette dernière soit très opaque.

« Il n’y a pas de mal.
- Pardon, me répond Diane. Je n’aie pas suivi.
- Je parlais de la tenue inappropriée. Un brin négligée, mais plutôt sympathique. Surtout le bas, finis-je avec un sourire charmeur. »

Elle s’aperçoit alors que la partie la plus féminine de son anatomie s’offre à mon regard. Elle rougie et commence à bafouiller qu’elle n’est pas comme Sid et No… Je m’approche d’elle, je pose mes mains sur ses hanches. Ses yeux noisette s’attardent un instant dans les miens. Elle se retrouve subjuguée par mon charme. Je lui retire sur T-shirt. Mes lèvres glissent le long de son ventre. Une fois arrivée à son entrejambe, je fais tomber sa petite culotte à ses pieds. A genoux devant elle je relève mon visage et lève un sourcil d’un air interrogateur. Elle me lance un timide sourire et je lui offre le plus délicieux cuni de son existence. Elle est même obligée de se mordre les lèvres pour ne pas pousser un cri qui pourrait réveiller les proprios.

Jeudi 3 mars

Ce soir c’est le grand soir. Celui du défi contre Katsumi. Un défi sur la rampe de mon skatepark habituel. Le jury ? Les dizaines de personnes venues assister à l’évènement. Pour qu’il soit plus facile de nous départager, moi et Katsumi avons convenu il y a quelques jours d’une demi-douzaine de figures imposées à effectuer dans l’ordre désiré. Six personnes ont été désignées parmi des pros des sports de glisse pour nous départager.

Avant que la compétition ne commence, je vais voir Katsumi pour lui souhaiter bonne chance, mais aussi pour lui proposer un petit pari : si elle gagne je lui offre la belle paire de rollers sur laquelle elle jette des coups d’œil envieux depuis le début de la soirée ; par contre, si elle perd, elle devra s’offrir sexuellement à moi. Katsumi me regarde avec de grands yeux ronds. Par très au courant du monde de la nuit on dirait… Elle commence à refuser le pari. Du coup je moque un peu d’elle, la traitant de couarde. Et, comme je le pensais, mettre son courage en doute fait mouche. Elle se rebiffe et me serre la main. Je sourie en la regardant s’éloigner pour prendre place sur la rampe.

Une heure plus tard les jurys rendent leur verdict et c’est Katsumi qui est déclarée vainqueur. Et moi je me défais de mes rollers pour les lui « offrir ». Elle me nargue un brin avant de quitter les lieux :

« Merci pour les rollers Nina. C’est vraiment un chouette cadeau. Le mien était pas mal non plus, mais je crois que tu n’en profiteras jamais. »

Je suis un peu déçue d’avoir perdu ce défi, et une bonne occasion de mettre une métamorphe dans mon lit. Je me demande si c’est mieux que les humains. En attendant Kristen se prend toute ma frustration, à l’attendre crier et sentir son corps se cambrer sous mes coups de reins déterminés, elle en est plutôt ravie.

Vendredi 4 mars

Crystal, ma Blue Girl la plus libertine, pour ne pas dire carrément hot, m’a offert un cours d’initiation au Green Paradice, une salle de sports et de remise en forme. L’invitation se trouve dans un mail que Crystal m’a probablement envoyé dans la journée. Un petit message mystérieux y est joint : « Ne fais pas d’effort. Tu ne seras pas déçu ». Bizarre… Rien que pour cela je décide d’y aller.

Sur place je suis prise en charge par un type en collants mauves. Le gars sera notre « prof », comme il aime le dire, pour la soirée. Je déteste sa façon de me couvrir de compliments de manière obséquieuse. Il m’entraîne, ainsi qu’une dizaine de personnes vers une salle de danse avec un grand mur en miroirs. Le type met la musique en route. La pire musique que j’ai entendue. Heureusement le décor compense un peu ces désagréables premières impressions. De nombreuses plantes exotiques garnissent toutes les pièces du club et lui donne un aspect jungle plaisant.

Le gars est horripilant, par son ton, son attitude et son pseudo savoir-faire. Il nous fait faire des exercices de fitness d’une simplicité affligeante. Du coup je n’aie aucun mal à appliquer le conseil de Crystal, alors que mon niveau sportif est bien au-dessus de toutes les personnes dans la pièce, surtout du fanfaron en collant mauve. Cinq minutes après le début du cours, celui-ci constate que je suis vraiment à la ramasse. Il fait sonner un bipper accroché à sa ceinture et me demande d’attendre sur le côté.

Je continue de regarder le gars faire ses singeries quelques secondes, avant de me plonger dans mon téléphone portable pour y lire les messages que j’ai reçus. Une interrogation me trotte dans la tête : pourquoi Crystal voulait-elle que je vive une expérience aussi déplaisante ?

« C’est vous pour le cours particulier spécial débutant ? ». Cette question me sort de ma réflexion. Mais d’un coup j’en trouve aussi la réponse. Une jolie blonde est penchée sur moi. Sa combinaison bleue moule sa belle silhouette athlétique. Elle possède de beaux yeux verts et un visage charmant. Je reste un instant à la détailler, mais, alors qu’elle remarque l’insistance de mes regards, j’arrive à feinter que je n’aie pas compris ce qu’elle vient de dire. Elle se répète. Je lui annonce qu’il s’agit bien de moi.

La jeune femme se prénomme Ashley. Elle m’entraîne à travers le club. Je reste quelques pas en arrière pour profiter un peu de la vue. Nous arrivons sur un petit bassin au cœur d’une luxuriante serre tropicale. Le parfum des fleurs, une relative chaleur et une douce bruine s’entremêlent parfaitement. C’est drôle mais je n’aurai pas pensé qu’un tel lieu puisse servir de salle de fitness.

Nous commençons les exercices. Je fais de mon mieux pour bâcler le travail et me faire passer pour une débutante. Elle se rapproche de moi pour guider mes mouvements maladroits. La sensation est plutôt agréable et Ashley fait preuve d’une grande douceur alliée à une patiente remarquable. Puis tout d’un coup elle éclate de rire.

« Vous êtes plutôt douée pour vous faire passer pour une novice. Mais je doute que Nina Blue soit aussi mauvaise que cela pour le fitness. Ai-je tort ? »

Ainsi elle m’avait reconnue depuis le début. Elle reprend sa position sur son tapis d’entraînement. Elle sourie, satisfaite de m’avoir démasquée.

« Alors, que puis-je faire pour vous motiver à participer à mes exercices ?
- Tout d’abord me tutoyer. Ensuite tu pourrais faire tomber le haut, j’ai une réputation sulfureuse à tenir !

Ashley s’empourpre aussitôt. Mais elle est complètement fascinée et excitée à l’idée d’être en présence d’une star. Dans son regard et son attitude, je sens un profond désir à mon égard. Cependant son trouble est palpable. Osera-t-elle assumer son envie du moment ou se réfugiera-t-elle dans son hétérosexualité pour se refuser un moment de liberté ?

Elle s’enfonce dans la végétation luxuriante qui pousse autour du bassin. Elle me fait signe de la suivre. Au moment où je la rattrape, elle commence à abaisser sa combinaison de manière à dévoiler sa poitrine. Elle évite soigneusement mon regard, sûrement intimidée par sa propre audace en cet instant. Je commencer à admirer ses formes. Elle se retourne et bafouille :

« Je… je me… je me suis laissée emporter. Je ne… je… »

Alors qu’elle commence à réenfiler sa combinaison, je pose mes mains sur ses épaules. Je pose des baisers sur son dos alors que j’entraîne peu à peu son vêtement vers le sol. Mes talents de séductrices libertines agissent, je sens qu’elle commence à se détendre. Bientôt mon visage se retrouve juste devant ses jolies fesses rondes. Je tire un coup sec pour débarrasser entièrement Ashley de sa combinaison bleue. J’écarte un peu ses jambes et je glisse mon visage entre celles-ci pour aller plonger ma langue dans son sexe.

Je vais lui offrir un petit cours de mes divers talents pour les plaisirs saphiques.

Samedi 5 mars

Ce soir je me rends à une petite soirée entre filles organisée par des étudiantes en arts que Noémie fréquente. C’est elle qui a été invitée d’ailleurs. Elle voulait s’y rendre avec Sidney, mais celle-ci est partie depuis hier voir son frangin à Los Angeles pour des affaires familiales urgentes. Elle devrait être absente un bon moment.

A la soirée je sors quelques drogues douces pour remonter le moral de Noémie. Elle m’avoue qu’elle s’est disputée avec Sidney et qu’elle n’a pas trop la tête à faire la fête. Alors que des larmes commencent à lui monter aux yeux, elle quitte précipitamment l’appartement et me laisse seule à cette petite fête. La soirée ne commence pas de la plus belle des manières.

Je reste une dizaine de minutes à la petite fête. Toutes les conversations autour de moi virent à des débats intellectuels sur des œuvres artistiques diverses, dont le nom de la plupart d’entre elles ou des artistes qui les ont produites m’échappent. C’est d’un ennui mortel. Je pourrai user de mes capacités pour animer un peu cette fête, mais je préfère rejoindre Noémie pour lui remonter le moral. Cela ne sera pas forcément amusant, mais je n’aime pas savoir une de mes Blue Girls triste.

Je rentre dans l’appartement de Noémie, grâce à la clé que Sid et elle m’avait donné peu après leur emménagement. Je retrouve Noémie sa chambre. Elle est sous les draps. Elle s’enfouit le visage au moment où je rentre pour ne pas que je vois qu’elle est en train de pleurer. Je me mets en sous-vêtements, je me glisse sous les draps à côté d’elle puis je la serre contre moi. Elle se met à pleurer un peu plus fort, soulagée de trouver une épaule compatissante.

Quelques minutes plus tard, alors que les larmes de Noémie commencent à sécher, je lui propose de contacter Sidney par webcam. Après une longue réflexion, elle accepte. J’allume donc l’ordinateur et j’envoie un mail à Sidney pour qu’elle s’explique avec Noémie. J’insiste sur le fait que Noémie se sent très mal. Sidney répond au mail très rapidement. Bientôt les deux petites amis sont chacune derrière leurs écrans et clarifient la situation qui les a conduites dans ce mauvais moment de leur relation. Je reste un peu à l’écart, jusqu’à ce que Noémie se tourne vers moi et me murmure, avec un air à la fois enchanté et gêné :

« Sidney veut que tu me fasses l’amour devant la caméra… Tu veux bien ?
- Je ne sais pas trop… »

Noémie file vers l’armoire de la chambre. Elle y prend un gode-ceinture qu’elle vient m’accrocher à la taille. J’ai un petit sourire en regardant l’objet. Le bout du jouet bleuté ressemble à une tête de dauphin et non à un gland. Vraiment girly comme sextoy. Noémie et moi nous installons devant l’objectif de la caméra. La voix de Sidney sort de l’ordinateur : « tout d’abord, pour commencer, un beau baiser passionné » …

Nous avons suivi toutes les indications de Sidney. Noémie est maintenant à quatre pattes sur le lit en direction de la webcam. A genoux derrière elle, mes mains agrippent fermement ses jolies fesses et le jouet sexuel fait des va-et-vient rythmé par les cris de plaisirs de ma partenaire. De l’autre côté sa copine nous regarde faire l’amour, elle se masturbe devant l’écran. Elle doit regretter de ne pas être avec moi et Noémie en ce moment. Qui a dit que les relations à distance ne pouvaient pas marcher ? A deux peut-être… mais à trois ça fonctionne mieux.

Dimanche 6 mars

Après la fermeture du Pink, qui intervient vers minuit le dimanche, on vient frapper à la porte de ma boîte. Je vais ouvrir car je suis désormais toute seule dans les lieux.

La porte s’ouvre sur une jeune femme. Ses cheveux blonds sont tirés en arrière par son chignon. Elle m’annonce faire partie de Vertues and Values. Cela me rappelle le délicieux souvenir laissé par Mariya Griffin. Une avocate qui, après m’avoir fait un peu la morale, s’est offerte à moi… ou plutôt disons que je me la suis offerte et qu’elle n’a pas trouvé l’expérience déplaisante. J’en oublie un peu la jeune femme devant moi qui se présente. Elle s’appelle Elisa… Elisa Griffin…

Je fais rentrer Elisa dans le Pink et je lui offre un verre. Elle accepte la proposition. Elle m’explique que sa mère et en congrès sur New York pour une semaine. Un congrès auquel elle n’était pas spécialement attendu et elle est partie précipitamment. Sa fille, Elisa, a donc décidé de prendre des initiatives et de s’occuper des dossiers de sa mère.

Elisa est une jeune femme avec de bonnes intentions. En plus elle se montre diplomate et sympathique. Je décide donc de lui annoncer qu’elle se fait des idées si elle croit me convaincre là où sa mère a échoué. Je ne compte pas rendre mon établissement plus « soft », ça gâcherait tout le plaisir. J’essaie qu’elle comprenne qu’il serait vain de tenter de me faire changer d’avis.

A ma grande surprise, alors que je suis tournée vers le bar pour lui resservir un verre, je l’entends me demander :

« Vous me trouvez à votre goût ? »

Je me retourne. Elle me lance un regard qui en dit long sur son intérêt pour moi. Mon charme de vampire révèle parfois aisément les forts désirs que les autres éprouvent pour moi, surtout quand ces désirs sont d’ordre sexuel. Elisa, complètement dépassée par ses propres pulsions, fait tomber sa robe à ses pieds et me redemande si elle me plait. Elle se défait de ses sous-vêtements avant même que je puisse répondre.

J’observe un moment Elisa dans son plus simple appareil. Je me dis que les éducations strictes visant à brider les envies et les désirs, ne rompent que mieux face aux tentations de l’existence. Je lui dévoile mes talents pour l’amour lesbien sur le bar, puis je la baise sur un des divans dans mon bureau avant de me l’envoyer une troisième fois contre les miroirs de la piste de danse.

Un premier duo mère/fille à ajouter à mon tableau de chasse.

Lundi 7 mars

Petite soirée tranquille avec Kristen. On se fait un petit ciné avant d’aller au resto. Puis nous retournons chez elle s’envoyer en l’air. Elle en profite pour m’inviter à une fête organisée par des copains de son lycée, le 17 mars.

Mardi 8 mars

Je vais faire ma séance hebdomadaire d’entraînement au skatepark. Je m’attends à y retrouver un peu de monde, mais il n’y a personne à part une jeune asiatique aux longs cheveux bruns qui lui descendent jusqu’aux fesses.

« Bizarre, il n’y a vraiment personne ce soir, lui dis-je.
- Les flics sont passés faire un petit contrôle de « routine » il y a trente minutes, du coup tout le monde a déserté les lieux et ils ne sont pas encore revenus. Peut-être plus tard dans la nuit.
- Dommage j’étais justement venu me dégoter un partenaire pour la nuit, je lui lance un petit regard en coin, ou une.
- Désolé, mais je suis 100% hétéro, m’annonce-t-elle accompagné d’un petit rire cristallin. »

Une heure plus tard je retire ma langue de ses lèvres humides, je remonte le long de son ventre à grand renfort de câlins et de baisers et je l’embrasse avec passion. « 100% hétéro », beaucoup de nanas disent cela avant de passer une nuit avec moi.

Je retourne ensuite avec la jolie asiatique au skatepark. Nous nous entraînons ensemble. Elle s’appelle Ryoko. Elle a de quoi faire une bonne Blue Girl je pense.

Mercredi 9 mars

Ce soir c’est soirée poker avec trois gars rencontrés au Pink. Ils sont un peu surexcités. Ils savent que l’un d’eux, en plus de remporter le fric -pas de quoi frémir vu l’enjeu modeste- pourra profiter de moi autant qu’il le veut. Pour cela une seule chose à faire : me plumer.

Mais franchement ces mecs ne sont pas très à mon goût -je suis très difficile en matière de partenaires masculins-, du coup je propose un autre enjeu à la partie : je baise la copine de ceux qui se retrouveront sans un sou. Ils se regardent, sourient et me font signe qu’ils sont d’accord. Bien sûr, leurs nanas installées sur le canapé n’ont rien entendu de la conversation. Les trois gars sont très sûrs d’eux… Je commence à percevoir quelque chose de louche. Je ne serai pas surprise qu’ils essaient de tricher.

La partie s’entame et mes trois adversaires prennent un net avantage un peu prévisible. Du coup j’utilise mes pouvoirs et quelques commentaires sulfureux pour troubler leurs pensées. Ils se ramassent les uns après les autres, tombant dans tous les pièges que je tends. Je perçois une inquiétude marquée chez deux d’entre eux. Je fouille un peu leurs pensées du moment pour découvrir qu’ils ne sont pas du tout enchantés à l’idée que leurs petites amies aient des relations sexuelles avec moi. Ils me voient même comme un danger au vue de ma petite réputation. Ils pensent que je pourrai les satisfaire bien mieux qu’eux.

Bientôt, deux des joueurs de la table n’ont plus un seul dollar à aligner. Il ne me reste plus qu’un adversaire. Il a encore presque tout son pactole de départ et sa copine ne m’intéresse pas plus que cela. Du coup, quand il me propose de quitter la partie, j’accepte.

Je m’installe sur le canapé, au milieu des deux gonzesses que la partie a amenées un peu plus proche de mon plumard. Je mets mes épaules autour de leurs cous en souriant. Elles ne comprennent pas cette soudaine joie et pourquoi elles en sont la cible. Elles restent sans bouger alors que leurs copains commencent à raconter les enjeux de la partie -bon j’avoue que je leurs impose la tâche et que l’alcool ne les aide pas-. L’un se prend une claque pour avoir voulu baiser une autre fille et les deux de sacrées remontrances pour avoir osé les impliquer dans un pari, surtout de manière aussi personnelle.

Ensuite les deux filles se tournent vers moi et tentent de se dépêtrer de la situation. Enfin l’une essaie vraiment, l’autre se laisserait bien tenter ; celle la même qui s’offusquait que son mec éprouve l’envie de me sauter. C’était peut-être de la jalousie finalement. Je les entraîne un peu à part. Je les convaincs de me suivre pour donner une petite leçon à leurs maladroits compagnons. Elles acceptent le deal avec une petite lueur sadique au fond des yeux.

Je sors donc de l’appartement aux bras de deux jeunes femmes plutôt attirantes, sous les regards de leurs copains anéantis. Ensuite je les conduis jusqu’à l’un de mes appartements. Je les entraîne assez directement vers la chambre. L’une trouve la situation de plus en plus excitante, l’autre se sent perdue par la tournure des évènements. Je me jette sur le lit. Celle qui éprouve une vive attirance pour moi m’y rejoint et je m’envoie en l’air avec elle. Cinq minutes plus tard, alors que des halètements de plaisir émanent de ma partenaire, sa copine se défait de ses vêtements et nous rejoint sous les draps.

Jeudi 10 mars

Ce soir DJ Kassidy se produit au Pink Crazy Monk. L’évènement a fait pas mal de bruit en ville et la boîte est bondée, de fans d’électro, de fan de DJ Kassidy et des habitués. La jolie DJ remporte un succès énorme. Et moi-même je suis sous le charme de sa musique vibrante, galvanisante et euphorisante.

A la fin du concert je vais voir DJ Kassidy, ou plutôt Lilliana, pour lui proposer une petite sortie entre filles samedi soir. Elle me glisse qu’elle va faire de son mieux mais qu’elle ne sait pas trop si son producteur -visiblement aussi engagé pour surveiller la jeune prodige- va accepter ou non. Pressée par son garde du corps, elle quitte la boîte en signant des autographes à tours de bras. Au moment de franchir l’entrée elle me lance un « à samedi» optimiste. Charmante !

Vendredi 11 mars
Alors que je me trouve au comptoir du Pink en train de discuter avec Crystal pour comparer nos avis sur les plus beaux mâles de toute la soirée, Ryoko s’installe sur le tabouret de bar à côté de moi. La surprise doit se voir sur mon visage, car elle éclate de son charmant petit rire. Crystal lui sert un verre et me murmure :

« Visiblement ça sera plutôt un joli minou au menu pour toi ce soir… ou deux si tu as besoin de moi. »

Je lui sourie et elle s’éloigne pour me laisser seule avec Ryoko. J’en profite pour en apprendre un peu plus sur elle. Je comprends qu’elle ne gagne pas sa vie de façon très légale. Elle fait partie d’une petite bande qui vit du deal de drogues, de la revente « d’objets trouvés » et de quelques affaires dont elle ne sait pas encore grand-chose. Le groupe en question est dirigé par une certaine Katsumi, sa sœur.

Hé bah ça alors ! Je n’aurai jamais deviné, surtout que les deux jeunes femmes ne se ressemblent pas beaucoup, si ce n’est leurs traits asiatiques bien sûr.

Ryoko pose timidement une main sur ma cuisse. Je la réconforte dans mon désir pour elle en déposant un baiser sur ses lèvres, avant de glisser ma langue dans sa bouche. La petite asiatique, qui fait près de vingt centimètres de moins que moi quand même, me sourie et reprend son souffle, coupé par mon élan affectueux.

Je sens que Ryoko est une jeunette plutôt curieuse et désireuse d’expérimenter sa sexualité, du coup j’ose lui demander :

« Ca te tente un plan à trois ? Quelqu’un qui nous pénètrera toutes les deux.
- Euh… je ne sais pas trop. Avec qui ?
- Il y a le beau mec là-bas sur la piste de danse, celui en T-Shirt blanc avec des étoiles rouges, ou la jolie barmaid blonde.
- C’est un travelo ? s’étonne-t-elle en regardant Crystal.
- Non, réponds-je en évitant d’éclater de rire. Loin de là. Mais certains accessoires permettent de compenser… »

Ryoko ne sait pas trop comment répondre à ce choix. Cependant son regard s’attarde longuement sur Crystal. Elle vient de découvrir les joies des rapports lesbiens et se laisserait volontiers tenter par une nouvelle partenaire. Mais il est clair qu’elle ne se l’avouera pas. Je l’entraîne donc vers ma funroom, la partie de mon bureau spéciale jeux, sexuels ou non. Juste avant de quitter le bar, je fais bien attention à ce que Crystal aperçoive mon clin d’œil complice.

J’entre dans la funroom avec Ryoko. Je la pousse sur le lit. J’entreprends un petit strip-tease lascif pour faire monter un peu plus la température, mais la mignonne petite brune se débarrasse très vite de ses vêtements et me prie de la rejoindre. Elle s’avance vers moi, m’ôte les vêtements que je porte encore et m’attire à elle pour une étreinte passionnée.

A un moment elle s’interrompt et fouille dans son sac. Elle en sort une paire de menotte avec de la fourrure rose tout autour. Mignon ! Elle me demande si elle peut m’attacher aux barreaux du lit. Whaou ! Plus piquante que je le croyais comme nana. Je lui sourie et hoche la tête. De toute façon je n’aurai aucun mal à m’en débarrasser si le jeu venait à ne plus m’amuser. Mais Ryoko continue sur la même lancée, câlins et baisers. Elle s’enhardi même un peu. Sûrement que ma « captivité » l’excite.

J’entends la porte de mon bureau s’ouvrir. Ryoko est trop occupée à me lécher le minou pour remarquer quoi que ce soit. Peu après je vois arriver Crystal dans la funroom. Elle est en tenue d’Eve, si ce n’est le gode-ceinture qui occulte un peu le côté Eve justement. Elle regarde la scène avec étonnement. Je lui fais signe de venir mais elle s’en va. Je ne saisis plus. Moi qui croyais qu’elle désirait s’envoyer Ryoko et moi. Un peu perplexe, j’en oublie un peu Ryoko qui s’est stoppée. Elle me demande :

« Quelque chose ne va pas ? Je ne fais pas cela assez bien ?
- Si tu fais ça très bien, mais c’est à mon tour de prendre, dans tous les sens du terme, les devants. »

C’est Crystal qui vient de répondre à sa question. Elle porte des menottes à la main, elle s’avance vers le lit, prend une des mains de Ryoko et l’attache à son tour. Elle se retrouve juste au-dessus de moi. Je sourie à Ryoko.

« Je t’ai vu mater Crystal avec intérêt. Je me suis dit que la situation te plairait, bien qu’elle ait déjà bien changée depuis la première idée que je m’en faisais. »

Ryoko me rend mon sourire. Crystal place son faux sexe sur celui de Ryoko. Celle-ci prend le membre artificiel et l’introduit en elle. Crystal est ravie. Elle baise l’asiatique avec fougue puis moi, avant d’alterner régulièrement entre nous deux. Ryoko et moi nous nous embrassons et nous nous caressons, quelque peu entravées par les menottes qui nous laissent livrées aux pénétrations de Crystal. Ryoko est en pleine extase, Crystal prend un pied et moi je m’enivre de leurs jouissances.

Après avoir bien profité de Ryoko et moi, Crystal nous détache et nous nous adonnons toutes les trois à de délicieuses caresses. Quand Ryoko s’assoupie, épuisée par tant d’émotions et de prouesses sexuelles, je confie à Crystal que je verrai bien la petite asiatique dans les Blue Girls. Crystal me lance un sourire joyeux et coquin qui vaut tous les « oh oui ! » du monde.

Je constate que mes relations avec le sexe masculin sont de plus en plus rares. Mais avec un nombre de Blue Girls qui grandit chaque mois et des rencontres féminines des plus satisfaisantes, je ne vois plus trop l’intérêt des mâles. A part les spécimens vraiment exceptionnels ou distrayants peut-être. Je trouve surtout de plus en plus amusant de séduire des jeunes femmes timides, des hétéros ou des lesbiennes qui n’osent pas franchir le cap. C’est plus jouissif.

Samedi 12 mars

Lilliana se pointe au Pink. Elle répond donc par la positive à mon invitation de jeudi. L’absence d’un garde du corps à ses côtés et même d’une belle voiture pour l’amener jusqu’ici, me laissent penser que son producteur ne voyait pas d’un très bon œil mon invitation. Mais bon l’essentiel c’est qu’elle soit venue.

Je l’emmène dans mon bureau. Elle est surprise d’y voir autant de console de jeux. Elle semble complètement subjuguée par son audace de venir ici. Il clair que les photos coquines de mes Blue Girls dans la partie plus « privée » de la pièce sont assez équivoques sur ma sexualité. Pourtant la jeune DJ ne semble pas plus gênée que cela. Est-ce parce que ça ne l’émoustille pas ou bien parce qu’elle est à l’aise avec cela ? J’ai presque envie de fouiller ses pensées pour y trouver la réponse, mais ça gâcherait tout le suspens.

Une demi-heure plus tard Kristen arrive dans le bureau. Je l’ai bien évidemment invitée pour qu’elle fasse la connaissance de Lilliana et qu’elle se prenne de sympathie pour elle, voir un peu plus.

Nous jouons à Guitar Heroes toutes les trois. Lilli est complètement imbattable à ce jeu, et ce malgré les tentatives de Kristen et moi pour la déconcentrer. Nous nous amusons beaucoup. Kristen et Lilliana sont contentes d’être entre filles du même âge mais je ne crois pas que cela ira plus loin que l’amitié entre elles. Pas grave si cela peut sortir Kristen de sa solitude, qu’elle ne brise pour ainsi dire qu’avec moi.

Un peu plus tard, alors que Lilliana doit enchainer sa quinzième victoire contre les scores plutôt bons de moi et Kristen, cette dernière m’entraîne discrètement vers le lit caché derrière les paravents. Au son de la guitare électronique qui continuent de pulser, j’en déduis que la DJ n’a pas repéré encore notre départ furtif.

Kristen se contente de baisser un peu son jean et le petit string qu’elle porte. Je vais vers l’armoire où je range tous mes accessoires sexuels. Je décide d’en prendre un nouveau plutôt que le traditionnel gode-ceinture que Kristen connait bien. Je reviens sur le lit avec ma jolie blondinette. Je fais tomber mon pantalon et ma petite culotte au niveau de mes genoux, puis j’introduis une partie du jouet dans le sexe de Kristen et l’autre extrémité dans le mien. Ma jeune partenaire est un peu surprise de cette nouveauté. Je glisse mes mains sous son T-shirt pour retirer son soutien-gorge et tripoter ses jolis petits seins. Elle fait de même, avec un peu plus de maladresse cependant.

Je commence un lent va-et-vient en elle qui, grâce à ce merveilleux gode double, se produit aussi en moi. Kristen s’empresse de prendre un cousin qu’elle plaque sur sa bouche pour étouffer ses cris et ne pas alerter Lilliana. Naïve attention car le léger claquement produit par les rapprochements de nos corps ne doit pas être inaudible.

A un moment je retourne Kristen, pour abaisser un peu plus son pantalon et poser mes mains sur ses fesses rondes et fermes, tellement magnifiques qu’il faudra que je morde dedans une fois. Du coin de l’œil j’aperçois Lilliana qui est en train de nous espionner à travers le léger jour entre deux paravents. Son visage affiche une certaine curiosité, mais surtout une profonde fascination. Au moins Kristen m’a permis de répondre à la question que je me posais sur la jolie DJ.

Après une quinzaine de minutes d’un rapport sexuel plutôt intense, renforcé par la nécessité de faire cela en « toute discrétion », Kristen et moi retournons jouer à la console avec Lilliana. Au moment où je m’assoie à côté de celle-ci, elle me lance un rapide coup d’œil troublé et je sens son rythme cardiaque s’accélérer. Elle se donnerait à moi si je le lui propose, mais j’ai envie de faire monter son désir pour moi. J’ai envie que notre première fois soit un moment inoubliable et orgasmique pour elle.

Le seul problème c’est qu’elle retourne en Angleterre à la fin du mois.

Dimanche 13 mars

Ce soir, à mon réveil -oui je sais ça fait bizarre pour certains-, j’ai un message d’un numéro inconnu qui me demande de veiller sur un « colis » toute la nuit. Au message est joint une adresse et l’émetteur du message. Un certain Jay Grey. Décidemment entre lui, Katsumi et Ryoko, j’avais souvent affaire à la petite bande qu’ils forment.

Bon, je peux bien rendre un service, après tout je compte faire de Ryoko une de mes Blue Girls et je coucherai bien avec Katsumi, malgré notre adversité -ou surtout à cause de notre adversité…- et le fait de m’être tapée sa sœur. Un peu de diplomatie mettra peut-être un peu d’eau sur le feu. Pas trop tout de même, je préfère les relations un peu chaudes.

J’arrive à l’adresse en question. Je prends la clé dissimulée dans la boîte n°11, comme indiqué sur le texto de Jay. Je mon jusqu’au troisième étage et j’ouvre l’appartement. Je fais attention à bien refermer derrière moi, je ne sais pas sur quel produit illicite la petite bande de voyous veut que je veille, mais je n’aie pas envie de courir des risques insensés.

L’appartement est plutôt bien meublé. Le style est très vieillot. Je suppose qu’il n’appartient pas à Jay, ni à aucune personne de sa bande. En fait je penche pour que l’appart fût la résidence d’une vieille récemment décédée ou un truc dans le genre. Il y a un mot sur la petite table à l’entrée : « le colis est dans la chambre ».

Je vais voir sans tarder, de plus en plus intriguée par ces mystères. Dans la chambre, sur le lit, je découvre le fameux coli. Il ne ressemble pas du tout à ce que j’imaginais. Il s’agit d’une blondinette. Elle est allongée sur le ventre, les mains liées à ses pieds par une cordelette savamment entremêlée. Elle a un beau tatouage plein de couleurs sur l’épaule gauche. Elle n’est vêtue que d’un soutien-gorge et un string ficelle. Un bâillon entrave toutes tentatives d’hurler au secours.
La jeune femme me supplie du regard. Je m’apprête à lui ôter le bâillon mais je remarque un mot par terre. C’est un message de Katsumi :

« Voici une journaliste. Elle trainait dans notre planque. Nous n’avons pas le temps de nous en occuper. Je suis sûre que tu es en capacité de lui faire entendre raison et de lui faire comprendre que c’est dans son intérêt de taire certaines choses. Amuses-toi bien. Une de mes sœurs s’est chargée de l’emballage. »

Je suppose que cette sœur en question est Ryoko. Les menottes, l’art de faire des nœuds façon bondage… ouais ça serait bien son style. D’ailleurs, alors que je m’apprête à chiffonner le papier, je remarque qu’il y a des écritures au dos. C’est un mot griffonné vite fait et signé de Ryoko : « Regarde sous le lit. Et comme le dit ma sœur : amuses-toi bien ! ».

Je sors un petit cadeau de sous le lit. Je défais le petit nœud rouge qui ferme la belle boîte en bois servent de paquet. Je l’ouvre délicatement. Elle l’intérieur, enveloppé dans un morceau de velours rouge, un bel olisbos et le harnais de cuir qui va bien avec.

La prisonnière rive sur moi un regard plein de d’appréhensions. Ses yeux font un voyage assez frénétique entre moi et ma nouvelle acquisition. Je lui sourie. Je lui caresse la joue et je lui annonce « tu as de la chance ! ». Visiblement elle n’est pas tout à fait d’accord avec moi sur ce point. Elle commence à gesticuler violemment au moment où je commence à retirer son string. Je me laisserai bien tenter par ce que je viens de dévoiler, mais bon, même si je ne suis plus humaine, je ne suis pas devenue complètement immorale. Et je ne sais même pas ce que cette blonde a bien pu faire.

Je m’agenouille à côté du lit. Je lui retire le bout de tissu qui l’empêche de parler et je lui fais signe de rester silencieuse.

« Ecoute, je ne te veux pas de mal. Visiblement tu as été fouillé là où il ne fallait pas et des amis à moi veulent que tu restes ici sagement cette nuit. Je dois rester avec toi pour le moment et du coup je me demande si on ne pourrait pas rendre les choses plus… fun. Tu peux répondre bien sûr, mais pas de cri.
- Et donc tu t’es dis qu’il serait « fun » de me violer ?
- Bah non justement, sinon j’aurais déjà profité de ta petite chatte. Je vais te détacher et on va clarifier la situation. »

Je remonte sur le lit et alors que je commence à défaire les nœuds de Ryoko, la blonde tourne sa tête vers moi et me demande d’arrêter. Je la fixe et je me demande bien ce qu’elle veut à la fin. J’utilise mes pouvoirs de Domination pour lui retirer toutes entraves, toute sa retenue.

« La petite asiatique -ça c’est Ryoko- m’a glissé que tu étais absolument divine question sexe. Elle a ajouté que dans la position où elle m’a ligotée, mes sensations seraient décuplées. Je crois que j’ai envie de savoir si elle disait vrai… »

Il ne me faut pas un mot de plus pour passer à l’action. Je glisse deux doigts dans le sexe de ma prisonnière. Je l’excite un peu et j’essaie le cadeau de Ryoko avec une profonde satisfaction. Les premiers cris de ma « proie » retentissent très rapidement. J’espère juste que les murs sont assez épais pour que les voisins ne se posent pas trop de questions.

Une bonne demi-heure plus tard, après que je l’aie libérée de ses liens, la journaliste se rhabille. Elle s’appelle Lysie. Je vais la loger dans un de mes appartements… le temps de comprendre quelque chose à tout ce micmac.

Lundi 14 mars

Je retourne voir Lysie à l’appartement où je l’ai laissée la veille. Heureusement elle s’y trouve, trop contente de pouvoir confier ses découvertes à quelqu’un et savoir si je ne peux pas lui refiler quelques bonnes infos.

Elle me parle un peu de la bande de Katsumi, des petits trafics que celle-ci effectue et actes criminels louches qui l’impliquent dans des affaires bien mystérieuses. Je la convaincs d’éviter de mouiller dans les affaires de Katsumi et de sa bande. Je lui explique que c’est elle qui l’a ligotée et que si je ne l’avais pas emmenée, elle serait sûrement dans un plus mauvais état que maintenant.

Bon cette dernière révélation n’a pas l’effet voulu. Lysie est excitée à l’idée d’être au cœur d’une périlleuse enquête… Merde ! Raté pour lui faire peur…

Du coup, je vais essayer une autre approche. Je lui propose de se mettre à mon service et d’enquêter pour le compte de Katsumi au besoin -bon là je m’avance un peu sur le fait que celle-ci soit d’accord-. Elle semble à moitié satisfaite. Je lui promets quelques enquêtes riches en risques et découvertes stupéfiantes et un peu de baise quand elle me ramènera des informations importantes, ainsi que des histoires croustillantes pour la presse à scandales, de quoi se faire pas mal de fric. Je ne sais pas lequel des arguments a fait mouche, mais elle est d’accord.

Lysie ne peut s’empêcher de me parler de son autre découverte - je préfère qu’elle oublie la bande de lycanthropes ; trop dangereux pour elle et moi je n’aie pas envie de gâcher mes relations avec eux en apprenant des choses qui ne me concernent pas -. Elle me dit qu’une bande d’une bonne vingtaine d’individus est arrivée en ville il y a deux semaines. La police pense qu’il s’agit d’une secte de gentils illuminés. Mais Lysie a découvert qu’ils cachaient des armes dans ce qu’ils appellent le « Village du Sauveur », un ensemble de préfabriqués un peu vétustes. Des adeptes du Christ surarmés… rien de neuf… mais bizarre. Je lui demande d’en apprendre plus.

Mardi 15 mars

Lysie a mené une petite enquête sur les nouveaux arrivants. Elle n’a ramené que peu d’informations, mais celles-ci sont plutôt inquiétantes. Lysie a vu les gens de la nouvelle communauté débarquer des armes dans a vieille école qu’ils ont investie. Il va falloir les surveiller de près. Je laisse Lysie sur l’affaire avec l’ordre de faire bien attention à elle. Pas envie de la perdre. Elle semble être une espionne plutôt talentueuse.

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