mardi 26 octobre 2010

Passion naissante


La chose la plus importante à mes yeux en ce moment, c’est mon aventure avec un de mes compagnons d’aventure, Güntharion, un bel éladrin. Il m’a beaucoup soutenu dans une période difficile durant laquelle j’ai dû affronter la froideur de la mort, ou plutôt de la non-vie. Je lui ai témoigné mon affection en m’offrant à lui un soir. Mais j’ai été entraînée par mes sentiments, bien plus que je ne le pensais au départ, et en cette fin d’hiver, après avoir partagé de nombreuses fois la chaleur de ses bras et sa tendresse, je suis certaine d’être amoureuse de lui. J’avais banni ce sentiment de ma vie suite à une histoire douloureuse, mais il m’a rattrapé.

Je ne sais pas si Güntharion partage ce sentiment pour moi. Je crois qu’il est très attaché à moi. J’espère juste que ce n’est pas juste parcequ’il s’en sent obligé. Je sais qu’il n’est pas complètement satisfait, au moins d’un point de vue sexuel, car je lui avais promis des parties de jambes en l’air à plusieurs et que nous n’avons pas eu encore l’occasion d’en faire une. Je lui avais dit, il y a quelques temps, que je ne ferai pas le premier pas dans ce domaine. Mais, après deux mois d’hiver bien occupés, j’ai un peu changé d’avis et je compte lui faire une grosse surprise le jour du bal.

Je dois dire que vivre des expériences sexuelles de groupe m’angoisse un peu. Ce n’est pas le fait de coucher avec d’autres femmes, car cela ne me rebute absolument pas. Même si je n’ai jamais rien fait avec une autre femme, pas même un baiser, l’idée de caresser d’autres femmes ou même de lécher un minou ne me met pas plus mal à l’aise que cela. Güntharion croit parfois que je suis prude mais il n’en est rien, c’est juste que j’ai peur de mal m’y prendre, de ne pas savoir comment faire.

Et puis ce qui me préoccupe beaucoup c’est de savoir si Güntharion va être satisfait de partager tous ses moments sensuels et sexuels avec moi , si il ne va pas se lasser de moi pour une autre femme plus jolie ou plus torride. Je ne suis pas franchement du genre jalouse, sauf pour embêter Güntharion de temps en temps, mais je m’inquiète de plus en plus de lui plaire et que notre relation le satisfasse autant que moi.

Nouvelles responsabilités et changements

J’ai plein d’envies, de projets et de désirs depuis notre retour à Séraphina. Mais des sentiments forts et nouveaux viennent un peu semer le désordre en moi. Je vais essayer d’expliquer les principaux changements survenus dans ma vie depuis cette demie année qui vient de passer en compagnie de Güntharion, Melvin et Kaiur.

Il faut bien avouer que j’étais quelque peu sauvage au début de la formation de notre petit groupe d’aventurier. Aujourd’hui les choses ont beaucoup changées. Certes je suis tombée amoureuse de Güntharion, mais je me suis aussi attachée à Melvin et au nain, malgré son caractère pas toujours commode. Désormais nous formons un groupe soudé. Du coup les préoccupations et les problèmes de mes compagnons ont tendance à très vite rejaillir sur moi. Je prends à cœur que chacun d’eux trouve une voie satisfaisante dans laquelle se développer. Et je ferai mon possible pour les aider à y arriver.

Nous avons tous les quatre de lourdes responsabilités vis-à-vis de Séraphina et de ses habitants. Il nous faut donc aussi veiller sur ces derniers et travailler à ce que la ville devienne un havre de paix où il fait bon vivre, à développer son influence pour la protéger de la barbarie et la protéger des individus profondément malsains, tels que les membres de la secte des Lunaires. Tout cela créé en moi une certaine crainte de ne pas être à la hauteur.

Et puis il y a eu cette épreuve des dieux. J’ai été plongé dans l’existence glaciale et troublante d’un fantôme. J’en ai beaucoup voulu aux dieux de ce sort que je jugeais cruel, mais aujourd’hui j’ai peur de les avoir fâchés, de les avoir déçus. Cette épreuve était certes douloureuse mais elle a renforcé ma ferveur en l’importance de la vie, elle m’a rapproché d’une certaine compréhension des dieux et elle m’a offert une formidable histoire avec Güntharion. Je redouble donc d’efforts pour monter aux dieux de la nature mon dévouement envers eux. Je ne sais toujours pas s’ils se soucient vraiment de nous, mais je l’espère. Je consacrerai donc tous les jourdieu à certains riruels elfiques qui se rapprochent le plus de ma vision de la vie et de la Nature.

Projets futurs

Voici une liste des projets ou changements que je compte faire dans les temps à venir. J'ai essayé de les classer par ordre d’importance à mes yeux, ainsi que l’ordre dans lequel j’envisage de les initier à défaut de savoir précisément quand chacun d’eux trouvera une conclusion.

- Faire évoluer ma relation avec Güntharion afin qu’il s’y retrouve pleinement. Je crois que cela se débloquera quand je me montrerai plus libertine et que nous ferons l’amour avec d’autres partenaires. Je souhaite aussi savoir comment Güntharion considère notre relation. Si sent-il coincé ? Ou éprouve t-il de réels sentiments pour moi ? Güntharion est assez immature et il est parfois difficile de cerner où il se situe dans notre relation.

- Je veux reprendre une part active dans mon élevage de loups. J’ai dans l’idée de l’agrandir et pourquoi pas de faire construire un grand parc pour mes loups plutôt qu’un chenil. J’ai aussi envisagé de faire l’élevage de quelques créatures un peu hors-norme, type griffon ou chat-volant. Mais je dois me renseigner sur le sujet et déterminer si cela est intéressant. Je pense qu’un élevage de créatures volantes peut être un grand avantage si je veux monter un réseau d’espions très mobiles.

- Je ne sais pas si les dieux sont véritablement fâchés contre moi, mais je pense qu’ils peuvent avoir été déçus par mon attitude lors de mon épreuve dans la non-vie. Je vais donc me consacrer à ériger un temple en hommage aux dieux de la Nature dans le grand parc que je compte construire. De plus je trouve une nouvelle ferveur à consacrer une bonne partie de la journée de jourdieu à leurs rendre hommage via des rituels elfiques sauvages. Ces rituels enchantent Güntharion, parce qu’il y trouve là une nouvelle occasion de me mater nue, mais du coup, de part l’aspect visuel et vivant de ces moments de culte, je suis sûre que d’autres personnes seraient enclines à s’y livrer, pour des raisons plus mystiques que mon bel éladrin j’espère.

- Un de mes projets les plus important, en terme d’investissement en temps et en moyens divers, c’est de monter un des groupes d’informateurs/espions très mobiles. Il existe déjà les halfelins le grand lac, mais il pourrait être intéressant d’avoir des individus qui parcourent les terres sauvages et les villes en quête d’informations diverses. Avec les capacités je me sens apte à former des espions « sauvages » tandis qu’il est envisageable de travailler avec Güntharion pour développer des espions urbains.
Il ne s’agit en fait pas tant de monter un réseau d’espions, mais plutôt de former des groupes capables de se débrouiller aussi bien dans les milieux sauvages que dans les villes, pour nous rapporter des informations, faire certaines vérifications. Le projet est plus de créer un réseau de petits groupes d’agents/espions pour se tenir prêt à agir. Melvin pourra sûrement m’aider pour élaborer des créations magiques autours de la téléportation ou de la communication à distance.

- Les ruines de Séraphina ne sont plus utilisées depuis bien longtemps. J’ai commencé à racheter certains terrains autour du grand arbre qui s’élève au centre des ruines. Je suis persuadée qu’un grand parc à la place de bâtiments délabrés pourrait être un moyen efficace de renouer le lien entre les citadins de Séraphina et la nature. Ce projet sera fort coûteux, d’autant plus si j’use de magie pour faciliter une poussé rapide de la végétation.

- La Forêt d’Emeraude, voilà un nom qui résonne parfois en moi comme un appel important. Je n’ai actuellement pas le temps de m’y pencher plus que cela, mais un vieil oracle elfe m’a affirmé que le médaillon que je porte autour du cou depuis ma naissance est une clé vers un lieu mystique et féérique, un lieu que les elfes appellent la Forêt d’Emeraude.

- Je ne suis pas très attirée par l’argent mais pour nourrir les divers projets que j’ai en tête il va falloir trouver divers sources de financement. N’étant pas très douée pour le sujet il va falloir que j’en parle à Güntharion savoir s’il a des idées sur la question, bien qu’il soit déjà de son côté occupé à financer l’orphelinat. Peut être y a-t-il un truc à creuser du côté des mages et des composantes rares que nous sommes en capacité d’aller chercher. Et puis il y a bien sûr mon élevage aussi.

- Melvin et le nain veulent s’inscrire plus profondément dans le paysage politique public de Séraphina. Güntharion et moi avons décidé d’agir d’une façon plus neutre, peut-être plus dissimulée. Je pense que notre but commun est de faire de Séraphina un havre de paix et une ville attrayante où il fait bon vivre.

samedi 9 octobre 2010

Le sbire de Ringis

Branle Prime Givreuse

Le gus a été humilié par mes attaques. Il se soumet complètement à ma volonté et m’avoue que le souverain lui a ordonné de se débarrasser de notre bande. Il a pris contact avec quelques brutes gobelines pour cela. Mais il est certain que l’objet de notre mission n’est plus en ville. Il serait désormais chez les hobgobelins du côté de la forêt de Mirande. Il nous conseille un guide pour s’y rendre… Sven… Ce dernier serait au moins bon dans l’art de guider les gens, c’est toujours ça.

Moi et Artémus revenons vers l’auberge pour retrouver Len. Pendant une bonne partie de la route, et même sur place, le gnome me fait la morale sur le fait que je l’ai pas prévenu des risques que nous courions… et bla et bla. Il a peut être raison mais pas question que je le lui dise. Pour qu’il se révèle utile je lui confie la mission d’aller chercher Sven à l’auberge, car il serait très mal venu que Len ou moi y revenions. Je suis sûre que le gnome sera faire preuve de la subtilité nécessaire pour contacter Sven.

Quand Artémus nous rejoint, quelques temps plus tard, il nous raconte que Sven n’a pas voulu venir. Selon le p’tit machin je n’aurai pas fait assez d’effet au traqueur. Tu parles, vu les bosses et les vêtements déchirés d’Artémus, je suis certaine que le gnome a juste manqué de finesse sur le coup, ou qu’il a joué de malchance. Je sens que le voyage jusqu’à la forêt de Mirande ne va pas être des plus simples sans guide.

Voyage vers la forêt de Mirande

Feulard Quarte Malateste

On se réveille après une nuit très moyenne. Nous allons vers le nord dans le but de trouver un village sur notre route et nous rapprocher de la forêt de Mirande.

A la mi-journée nous tombons sur un petit hameau composé de quelques maisons. C’est un village de charbonnier. Un solide paysan nous accueille avec un lourd bâton ferré à la main. Nous nous présentons à lui et il nous fait rentrer dans sa demeure. A l’intérieur il fait chaud. De jeunes hommes ont les armes posées non loin d’eux, mais ils se détendent un peu en voyant l’expression de notre hôte. Celui-ci s’appelle Georg.

Georg est un homme plutôt sympathique. Il nous offre à boire et à manger. Comme nourriture nous avons un bon pain avec des noisettes, des lardons et des olives. C’est plutôt bon. Nous discutons des hobgobelins de la forêt de Mirande. Il s’agirait d’hogobelins manta, des démonistes dans l’âme. Mais pour aller à la forêt de Mirande nous avons besoin d’un guide. Le fils aîné de Georg se propose de nous y guider en échange d’un peu d’argent. Le jeune homme se nomme Elvig. Comme la somme est correcte, Len met la main à sa bourse et le paie. Nous nous mettons en route avant que la nuit ne tombe.

Branle Prime Givresec

Nous sommes en vue de la forêt de Mirande. Elvig nous demande quelle tribu nous souhaitons rencontrer. Comme je ne sais pas trop je lui ordonne de nous guider vers la tribu la plus proche de Sornaille. Elvig nous dit qu’il y a une importante tribu à la lisière de la forêt qui commerce beaucoup avec les humains. Il va donc nous emmener là-bas.

Lune Prime Givresec

Nous arrivons à la frontière du territoire hobgobelin. Elvig ne veut pas continuer plus loin. Nous continuons donc notre route sans lui.

Après trois heures de marche dans le domaine des hobgobelins, deux de ces créatures se détachent des feuillages et se mettent sur notre route. Ils nous informent que nous n’avons pas pris le chemin prévu pour les étrangers qui viendraient chez eux, mais que nous sommes en plein cœur de leur territoire de chasse. Artémus négocie en leurs donnant un peu de bouffe et nous continuons notre route en suivant les indications des deux chasseurs hobgobelins pour se rendre le plus rapidement possible à leur village.

Un contrat pour remplir un contrat

Foirail Prime Givresec

Nous arrivons au grand village hobgobelin. Il semble y avoir un nombre d’habitants assez élevé. Il y a même une maison des voyageurs. J’espère qu’il y aura un bel étranger de stationner là-bas, ou une jolie aventurière prête à se faire baiser, car j’ai une de ses envies de sexe depuis ce matin, et on ne peut pas dire que les derniers jours aient été riches en plaisirs.

Mais à l’intérieur du refuge il n’y a qu’un seul gars. Et sincèrement il ne fait pas partie des plus beaux mâles du genre humain. Je vais donc vers le comptoir, enfin ce qui ressemble vaguement à cela, pour me faire servir une bonne bière brune par la tenancière hobgobeline. Je vais m’installer avec Len et Artémus qui regardent tous les deux le gars installé dans son coin. Ils ont flashé sur lui ou quoi ? Ils me rappellent alors quelques détails sur l’apparence du voleur de l’idole… et c’est vrai que le type y répond plutôt bien.

Je vais donc m’installer à sa table. L’homme est d’abord enchanté de voir une jolie nana s’installer près de lui, mais dès que Len et Artémus se ramènent son visage s’assombri et il gagne en méfiance. Len et moi n’y allons pas par trente-six chemins et nous lui annonçons que nous sommes à sa recherche et de l’idole qu’il a volée. Le voleur, Urican, nom que nous connaissons depuis le début de notre mission, nous rappelle que nous sommes des hôtes chez les hobgobelins et qu’il ne serait pas bon de nuire à un autre invité, d’autant plus qu’il doit connaître les habitants d’ici mieux que nous. Aie, les choses se corsent.

Urican se propose de nous dévoiler le lieu où se trouve l’idole et son actuel propriétaire. Mais pour cela il nous demande une somme conséquente. Cependant il « consent » à nous faire une réduction en échange d’un petit moment avec moi, et surtout, je le devine dans le fond de ses yeux, de pouvoir s’amuser avec mon joli cul. Je joue un peu la négociation et mime une certaine insatisfaction dans cette situation. Mais en réalité, bien qu’Urican ne soit pas le genre d’homme qui m’excite juste par son apparence, j’ai une furieuse envie de baiser qui demande à être satisfaite. J’accepte donc la proposition.

Quelques temps après, et une partie de baise pas très satisfaisante, pour moi en tous cas, je redescends voir mes compagnons avec une information importante. Urican, qui lui semble avoir pris beaucoup de plaisir, m’a glissé le nom de l’actuel détenteur de l’idole. Il s’agit de Crapios, un des principaux sorciers du village. Nous partons donc à la recherche de sa demeure.

Il nous faut peu de temps pour repérer la grande maison bien gardée où loge Crapios. De plus l’odeur de plantes aromatiques qui s’en dégage est identifiée par Len comme celle qu’il a senti dans ses prémonitions. Nous commençons donc à chercher un plan pour récupérer l’idole. Le plus simple est d’aller voir le sorcier hobgobelin pour une affaire de démonologie, un truc que tous les visiteurs sont susceptibles de demander, et pendant qu’Artémus et Len discuterons d’un éventuel marché avec le démoniste, j’en profiterai pour aller fureter dans la baraque.

Le village, contrairement aux zones urbaines humaines, s’éveille alors que la nuit tombe peu à peu. Nous nous dirigeons vers la demeure de Cratios. Le garde de l’entrée s’assure que son maître est disponible puis nous fait entrer. A l’intérieur de jeunes hobgobelins, hommes et femmes, s’affairent à préparer des mélanges de plantes. On va nous amener jusqu’à une pièce où de multiples sofas sont disposés le long des murs. Au centre de la pièce un brasero brûle. Il chauffe et illumine la pièce ainsi que ces occupants. L’un d’eux est un hobgobelin, sûrement Cratios, l’autre n’est autre que ce sale traître d’Urican.

Cratios nous annonce d’emblée qu’il sait que nous venons pour le voler. Mais il se dit prêt à négocier. En échange de l’idole, qui n’était qu’un paiement pour quelque chose d’autre entre lui et Régis, le suzerain de Sornaille, il nous propose d’effectuer une mission pour lui. Il est même prêt à nous payer au tarif de la Guilde de l’Acier.

Je suis prête pour ma part à accepter une somme moins importante en échange d’un service. Je ne lui dit pas pour le moment, car mes compagnons sont encore là, mais j’aurai envie d’une jolie hobgobeline pour la baiser. Marre de ces mâles qui ne valent rien au lit. Je prendrai mon pied à faire jouir une autre nana. Faut pas croire que je suis une lesbienne, loin de là. Mes rapports avec le sexe féminin sont très « hétéro » quelque part.

Enfin bref, il veut que nous répondions aux demandes d’un démon. Moi je dis que si on peut réussir notre précédent contrat et en faire un nouveau pour lui, il n’y a pas trop de questions à se poser. Peu importe ce qu’il a fait avec l’idole, notre but est juste de la récupérer et de la ramener. Par contre ce petit salaud d’Urican va payer. Je ne suis pas du genre à me faire baiser comme ça, métaphoriquement parlant j’entends. Qu’il ait profité de la situation pour me sauter passe, qu’il nous ait même demandé un peu de thune en plus reste acceptable, mais qu’il nous trahisse dans les minutes qui suivent ça ne le fait pas. Il va payer, c’est sûr.