mardi 8 février 2011

Voyage vers les Dents de Fer

Halte Prime Roncines

On nous fournie un guide pour se rendre jusqu’au village des Dents de Fer. C’est une jeune férale du nom de Kath’A. Güntharion commence déjà à baver dessus et à faire quelques allusions graveleuses. Personnellement je ne lui trouve pas un charme fou. Ça doit être la nature exotique de notre nouvelle compagne d’aventures qui l’excite comme ça. Du coup on me reproche d’être de mauvais poil encore… C’est fort ! Tout ça parce que je ne partage pas un enthousiasme délirant à l’accueil de cette nouvelle venue.

Après des présentations assez basiques de tous les membres de notre petite équipe, nous filons vers le domaine des Dents de Fer, dont le dirigeant est un certain Gorgrim. Très vite, une fois hors de la zone de Ruisselune, nous croisons des traces laissées par les orques, sûrement des marques des frontières de leur territoire.

Güntharion ne cesse de m’interroger sur le calendrier, et surtout sur la journée de Jourdieu. Il semble attendre ce jour avec grand impatience. Aurait-il découvert une soudaine passion pour les rituels dédiés aux dieux de la Nature ? Je ne crois pas, mais l’idée d’un Güntharion participant pleinement aux rituels m’amuse beaucoup.

Branle Seconde Roncines

Nous arrivons aux abords d’un campement humain en début de soirée. Un feu de camp est en train de mourir en son centre. Il semble qu’on l’est éteint tout récemment. Une voix provient alors des fourrés. Elle nous ordonne de nous identifier. Je cherche l’homme des yeux. Je le trouve assez vite. Il est assez mal caché mais nous menace d’une arbalète. C’est un humain assez costaud avec une longue barbe noire. Puis, tout d’un coup, il reconnait notre guide et sort de sa planque. Kath’A appelle le type par son nom : Terrence.

Terrence et une équipe de forestiers se sont aventurés dans la zone appartenant aux orques pour y prélever du bois. Notre interlocuteur nous révèle que le bois est de bien meilleure qualité par ici. Lui et ses compagnons sont prêts à courir le risque de se faire attaquer par les orques pour le prélever. Mais ce geste pourrait être très mal vu par ces derniers. D’ailleurs, suite à l’attaque de Ruisselune, nous lui recommandons la plus grande prudence. Il serait même plus sage que les bûcherons quittent les lieux, le temps que l’histoire de l’assaut contre la ville soit résolue.

Nous interrogeons ensuite notre guide et Terrence sur le chemin à suivre jusqu’au village de Gorgrim. Le plus simple, selon Kath’A, serait de longer la rivière pour arriver jusqu’au lac sur les bords duquel s’étend le village orque. Mais elle préconise de passer par les bois pour plus de discrétion. Nous préférons faire au plus simple et prendre le chemin de la rivière.

Brasier Seconde Roncines

Après un voyage relativement tranquille sur la rivière grâce à notre bateau-cygne, un bel objet magique que nous avons acquis récemment, nous nous posons pour la nuit. Kaiur, Melvin et Kath’A s’installent sur la berge. Güntharion m’invite à passer une nuit sur le bateau-cygne avec lui. L’idée me semble saugrenue aux premiers abords, mais mon bel éladrin sait se montrer convaincant.

Güntharion, contrairement à ce qu’il laisse parfois croire, est un grand romantique. Nous sommes tous les deux à bord du bateau-cygne. Une odeur forestière agréable traîne dans l’air, légèrement adoucie par celle de l’eau. Nos corps enlacés et la lourde couverture qui nous recouvre comblent la fraîcheur de ce début de printemps. Les caresses de Güntharion sont tendres et ses baisers passionnés. Je sens son souffle chaud sur mon cou alors que mon corps est transporté par les élans de mon amant et le ballotement de l’eau. Nos cris de plaisir transpercent la nuit comme le hurlement d’un loup à la lune.

Mais ce moment intense est légèrement éclaboussé par la chose la moins glamour de l’univers tout entier. L’être qui, malgré sa petite taille, est la plus énorme source d’anti-romantisme de bien des domaines. Kaiur ! Qui s’exclame de sa voix bourrue « Ce n’est pas bientôt fini vous deux. ». Bonjour l’indélicatesse.

Pas question de stopper ce si bon moment pour si peu. Güntharion et moi essayons de faire un peu moins de bruits. Quelques minutes plus tard c’est peine perdue. Je ne peux retenir quelques cris d’extase.

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