samedi 9 octobre 2010

Un contrat pour remplir un contrat

Foirail Prime Givresec

Nous arrivons au grand village hobgobelin. Il semble y avoir un nombre d’habitants assez élevé. Il y a même une maison des voyageurs. J’espère qu’il y aura un bel étranger de stationner là-bas, ou une jolie aventurière prête à se faire baiser, car j’ai une de ses envies de sexe depuis ce matin, et on ne peut pas dire que les derniers jours aient été riches en plaisirs.

Mais à l’intérieur du refuge il n’y a qu’un seul gars. Et sincèrement il ne fait pas partie des plus beaux mâles du genre humain. Je vais donc vers le comptoir, enfin ce qui ressemble vaguement à cela, pour me faire servir une bonne bière brune par la tenancière hobgobeline. Je vais m’installer avec Len et Artémus qui regardent tous les deux le gars installé dans son coin. Ils ont flashé sur lui ou quoi ? Ils me rappellent alors quelques détails sur l’apparence du voleur de l’idole… et c’est vrai que le type y répond plutôt bien.

Je vais donc m’installer à sa table. L’homme est d’abord enchanté de voir une jolie nana s’installer près de lui, mais dès que Len et Artémus se ramènent son visage s’assombri et il gagne en méfiance. Len et moi n’y allons pas par trente-six chemins et nous lui annonçons que nous sommes à sa recherche et de l’idole qu’il a volée. Le voleur, Urican, nom que nous connaissons depuis le début de notre mission, nous rappelle que nous sommes des hôtes chez les hobgobelins et qu’il ne serait pas bon de nuire à un autre invité, d’autant plus qu’il doit connaître les habitants d’ici mieux que nous. Aie, les choses se corsent.

Urican se propose de nous dévoiler le lieu où se trouve l’idole et son actuel propriétaire. Mais pour cela il nous demande une somme conséquente. Cependant il « consent » à nous faire une réduction en échange d’un petit moment avec moi, et surtout, je le devine dans le fond de ses yeux, de pouvoir s’amuser avec mon joli cul. Je joue un peu la négociation et mime une certaine insatisfaction dans cette situation. Mais en réalité, bien qu’Urican ne soit pas le genre d’homme qui m’excite juste par son apparence, j’ai une furieuse envie de baiser qui demande à être satisfaite. J’accepte donc la proposition.

Quelques temps après, et une partie de baise pas très satisfaisante, pour moi en tous cas, je redescends voir mes compagnons avec une information importante. Urican, qui lui semble avoir pris beaucoup de plaisir, m’a glissé le nom de l’actuel détenteur de l’idole. Il s’agit de Crapios, un des principaux sorciers du village. Nous partons donc à la recherche de sa demeure.

Il nous faut peu de temps pour repérer la grande maison bien gardée où loge Crapios. De plus l’odeur de plantes aromatiques qui s’en dégage est identifiée par Len comme celle qu’il a senti dans ses prémonitions. Nous commençons donc à chercher un plan pour récupérer l’idole. Le plus simple est d’aller voir le sorcier hobgobelin pour une affaire de démonologie, un truc que tous les visiteurs sont susceptibles de demander, et pendant qu’Artémus et Len discuterons d’un éventuel marché avec le démoniste, j’en profiterai pour aller fureter dans la baraque.

Le village, contrairement aux zones urbaines humaines, s’éveille alors que la nuit tombe peu à peu. Nous nous dirigeons vers la demeure de Cratios. Le garde de l’entrée s’assure que son maître est disponible puis nous fait entrer. A l’intérieur de jeunes hobgobelins, hommes et femmes, s’affairent à préparer des mélanges de plantes. On va nous amener jusqu’à une pièce où de multiples sofas sont disposés le long des murs. Au centre de la pièce un brasero brûle. Il chauffe et illumine la pièce ainsi que ces occupants. L’un d’eux est un hobgobelin, sûrement Cratios, l’autre n’est autre que ce sale traître d’Urican.

Cratios nous annonce d’emblée qu’il sait que nous venons pour le voler. Mais il se dit prêt à négocier. En échange de l’idole, qui n’était qu’un paiement pour quelque chose d’autre entre lui et Régis, le suzerain de Sornaille, il nous propose d’effectuer une mission pour lui. Il est même prêt à nous payer au tarif de la Guilde de l’Acier.

Je suis prête pour ma part à accepter une somme moins importante en échange d’un service. Je ne lui dit pas pour le moment, car mes compagnons sont encore là, mais j’aurai envie d’une jolie hobgobeline pour la baiser. Marre de ces mâles qui ne valent rien au lit. Je prendrai mon pied à faire jouir une autre nana. Faut pas croire que je suis une lesbienne, loin de là. Mes rapports avec le sexe féminin sont très « hétéro » quelque part.

Enfin bref, il veut que nous répondions aux demandes d’un démon. Moi je dis que si on peut réussir notre précédent contrat et en faire un nouveau pour lui, il n’y a pas trop de questions à se poser. Peu importe ce qu’il a fait avec l’idole, notre but est juste de la récupérer et de la ramener. Par contre ce petit salaud d’Urican va payer. Je ne suis pas du genre à me faire baiser comme ça, métaphoriquement parlant j’entends. Qu’il ait profité de la situation pour me sauter passe, qu’il nous ait même demandé un peu de thune en plus reste acceptable, mais qu’il nous trahisse dans les minutes qui suivent ça ne le fait pas. Il va payer, c’est sûr.

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