mercredi 29 septembre 2010

Au milieu des moutons se cachent les chiens sauvages


Branle Prime Givreuse

Je vais fureter non loin de l’hôtel de ville en compagnie de Len et du gnome. Les fenêtres du bâtiment sont fermées et du coup il n’y a pas grand-chose à tirer comme informations en restant à l’extérieur. Je décide donc de me faufiler dans les lieux alors que seul sous la porte du bureau de Ringis luit encore une petite lumière. Len et Artémus n’ont pas eu assez de cran pour me suivre, mais ils ne sont pas forcément très talentueux pour l’art de l’infiltration.

J’avance donc vers le bureau de Ringis. Une conservation s’y termine et je n’ai que le temps d’entendre : « Ciméon est venu… Ils font jaser… Cela doit être fini à l’aube… ». Un type sort de la pièce. Je me cache aussitôt dans l’ombre. L’homme avance d’un pas pressé et je n’ai pas le temps de bien voir son visage.

J’attend un petite minute puis je me dirige vers le bureau de Ringis. J’ouvre la porte et devant son air mécontent et surpris, je lui annonce que j’ai compris le sale tour qu’il est en train de nous jouer. Ce sale type me propose alors de me dédommager, ainsi que mes compagnons, pour que nous arrêtions de fouiller dans sa ville et pour oublier cette histoire d’idole volée. Mais je n’ai que faire de son argent. La réputation et la réussite de ma Lame importe plus que son pognon. Je commence donc à fouiller son bureau, mais le gros dirigeant s’enfuit. Je me lance sur ses pas. Il ordonne à son chien de m’attaquer. Je me débarrasse de celui-ci d’un coup d’épée et file à la recherche de son maître.

Dehors je rattrape sans difficulté Ringis qui court vers l’auberge de toutes ses forces. Mais sa lourde masse m’empêche de l’entraîner au sol et il s’échappe à deux reprises de mon emprise. Des gens commencent à sortir de l’auberge. Ils n’osent cependant pas trop s’aventurer dans le noir. Ringis galope dans leur direction. Je finis par le laisser partir et je m’approche d’un pas ferme vers cette petite foule. Plusieurs ont l’audace de m’ordonner de lâcher mon arme. La grosse vermine est désormais cachée dans les rangs de ses concitoyens et crache son venin. Il semble à l’aise parmi eux et m’accuse d’assassinat et d’avoir tiré l’épée dans la salle du conseil.

Je commence a replié avec Len qui m’a rejointe. Je n’ai nulle envie d’aller me battre avec la petite foule qui s’est amassée devant l’auberge. D’une part je risquerai de prendre un mauvais coup, d’autre part massacrer des innocents ne m’apportera pas la gloire que je mérite. Len négocie pour que les habitants du coin nous rendent nos affaires. Moi je n’ai qu’une idée en tête : retrouver l’homme qui est sorti il y a quelques minutes du bureau de Ringis.

Je fais part à Len de mon idée de retrouver le mystérieux homme qui doit en savoir pas mal sur ce qui se trame ici. Il me dit qu’Artémus a suivi l’homme en question et qu’il a vu le gnome partir dans la direction du quartier gobelin. Je bouscule un peu le prêtre, qui m’a suggéré lui-même cette idée, et je file dans le noir vers le quartier des gobs. Mon geste semble avoir été remarqué et inquiète les villageois. Pas le temps cependant de m’attarder pour voir leur réaction.

Je rattrape Artémus au moment où il semble encore sur la piste du type… ou plutôt semble la retrouver… Je commence à lui filer le train. Quelques secondes plus tard, le gnome n’est plus derrière moi… je me demande bien où il est. Mon attention est cependant toute portée sur le comparse de Ringis. Je le rattrape alors qu’il s’est engagé dans une ruelle assez sombre. Il se retourne à mon approche et sort son arme. Je lui place un bon coup d’épée, en utilisant l’allonge de mon arme, histoire de le déstabiliser. Puis j’avance vers lui d’un pas assuré et le regard intimidant. Il s’enfuit. Je bondis derrière lui, puis j’enroule ma lame autour de ses pieds, et il s’écroule lourdement sur le sol, assommé. Artémus arrive à ce moment là et il m’aide à mettre le type à l’abri des regards indiscrets.

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