lundi 31 mai 2010

Arrivée à Viddenheim


2 Primus 1668 au 5 Primus 1668


Nous voguons à bord de la Sirène des Glaces, un long navire aux airs de drakkar. Pour un navire vendel il ressemble beaucoup à un bateau vesten.

L’équipage de la Sirène des Glaces est entièrement composé de marins expérimentés et chevronnés. Des hommes qui savent affronter la rigueur de l’hiver et le déchaînement de la mer. D’ailleurs notre traversée est très mouvementée. Heureusement pour nous que la bénédiction d’Elvin est encore active. D’ailleurs Ilsa, Grégor et Svent, les deux seuls gardes du corps que j’ai pris avec moi, vont bénéficier des talents de M. Fée pour éviter d’être malades.

Notre détermination face aux éléments bluffe les marins. Leurs petits sourires, à l’idée d’emmener des « terrestres » dans une mer démontée, ont bien vite disparu de leurs visages.

6 Primus 1668

Nous débarquons sur une crique de gros galets au pied d’une falaise. Cette crique est heureusement utilisée régulièrement et un sentier monte vers les hauteurs. Le capitaine du navire nous attendra ici. Des membres de l’équipage du bateau il n’y a que le vieux barreur qui se propose de nous accompagner. Son nom est Jel Sterkam. Il nous servira de guide.

Jel est assez bavard. Cela mettra un peu d’animation pendant les longues marches qui nous attendent.

Le soir même nous trouvons refuge dans un village. L’accueil y est plutôt bon. Comme quoi l’hospitalité n’est pas un vain mot chez les vesten. Très vite le yarl se présente à notre petit groupe. Il pâlit un peu en me voyant. Il s’incline en signe de respect et nous mène assez vite vers sa demeure pour que nous puissions y passer la nuit.

Après le repas le yarl discute un peu avec moi. Il croit que je suis venue pour aider les vesten dans leur lutte contre les vendel. Mon idée de vouloir réconcilier les deux cultures semble lui paraître un peu folle. Mais il va tout de même nous confier quelques hommes pour rallier le yarl du clan Bodyl, Saefari Hrutsson.

Au moment de se coucher, Ilsa se glisse dans mon lit, sous les lourdes fourrures chaudes. Je vais enfin pouvoir avoir un peu d’intimité avec elle après ces quelques jours de voyage peu propice à ce plaisir.

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