lundi 31 mai 2010

Cendres et sang sur la neige immaculée


14 et 15 Primus 1668

Nous continuons notre voyage vers la capitale du clan Jordsfolk.

Je tente de questionner Jel afin qu’il me dise qui il est réellement. Mais il dévie sans cesse ce sujet de conversation vers les divers savoirs qu’il a engrangé, comme la botanique en hiver ou d’autres sujets qui n’ont rien à voir avec lui, ou si peu.

16 Primus 1668

A la mie journée, je sens une odeur de sang et de cendres dans l’air. Mes compagnons ont l’air aussi incommodé que moi. Nous marchons jusqu’à une crête pour avoir une meilleure vue sur les environs. Ainsi en hauteur, nous découvrons un village d’une quinzaine de maisons qui ont toutes brûlées. Sans plus attendre nous pressons le pas vers le village.

Sur place nous constatons que le ravage date seulement d’un ou deux jours. Quelques cadavres traînent ici ou là, principalement des vieillards ou des enfants. Mais pas de trace du reste des habitants. Comme si tous avaient été emmenés.

En approfondissant les rechercher Kirsten et Elvin repèrent d’immenses traces de pas sur le sol, dans des endroits qui ont été abrités de la neige. Jel identifie les traces. Il pense qu’elles ont été laissées par des trools… des créatures très grandes au serice du Grand Serpent. Jel raconte que le Grand Serpent n’était pas le seul à venir sur les îles vesten et que d’autres créatures l’ont suivi.

Selon Elvin, les trools seraient quatre ou cinq. Jel va foncer chez les Jords pour les prévenir de la menace, en compagnie de Sven et Grégor. Nous autres partiront sur les traces des créatures dans le but de dénicher leur repaire et d’empêcher qu’elles ne causent de nouvelles destructions.

Kirsten part à la recherche de traces pour pister les créatures. Elle retrouve quelques rares indications de la direction qu’elles ont empruntée. Après un long moment de marche, nous sommes certains d’avoir pris la bonne direction. En effet, sous un arbre, nous retrouvons les traces laissées par quelques trolls, ainsi qu’un étrange sillon, comme celui qu’aurait laissé un gros serpent.

Nous arrivons jusque dans une forêt dense et sombre. Nous avançons péniblement à cause de la neige et nous allons bien vite devoir monter un camps pour passer la nuit. Nous nous installons entre de vieux troncs entassés recouverts par la mousse.

17 Primus 1668

Nous nous remettons en route tôt dans la matinée. Nous arrivons assez vite à un grand étang qui s’étend au pied d’un immense frêne. Une odeur immonde de décomposition se dégage des lieux.
Dans l’étang flotte près de trois ou quatre cents cadavres… Une horreur !

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