vendredi 5 mars 2010

Mystérieuse sage-femme


6 Primus 1667


Le lazaret est situé en haut d’une colline. Le bâtiment est entouré de quelques vignes et de jardins. Un endroit plutôt paisible. L’hospice en lui-même devait être un beau bâtiment autrefois, mais il a beaucoup souffert. Une infirmière nous accueille et nous emmène à la maladrerie. Là-bas des lits sont disposés dans des niches le long des murs. Un drap cache les malades.

Assez vite un grand type à la peau bronzée, aux cheveux et aux yeux noirs, se présente à nous. Il s’appelle Ortis. Il a un accent castillan. Mais il semble dépassé par la maladie qui ronge Daguarada. Cette maladie est horrible. On dirait que des ombres dansent sous la peau de la jeune fille.

Nous sommes sur le point de quitter le lazaret, avec peu d’espoir que la jeune Daguarada s’en sorte, mais c’est à ce même moment qu’une infirmière nous stoppe. Elle dit qu’il y a une sage-femme très talentueuse dans un village non loin de Siegburg, le village d’Heimdal. Ce village est situé à l’ouest et cette sage-femme répondant au nom d’Artwig, pourrait peut-être nous aider.

De retour à l’auberge, Léonarht nous informe qu’un noble est présent pour voir « Dame Kirsten ». Ca fait tout drôle d’entendre cette expression. Le type en question porte le nom de Reiner von Creusfeld. Il invite Kirsten à une soirée, après demain soir, au Zobel. Kirsten accepte l’invitation, mais ça ne semble pas la remplir de joie. Moi je suis contente. On va peut-être avoir une occasion de s’amuser.

Après que Reiner soit parti, l’aubergiste revient nous voir. Il prévient Kirsten que les nobles du Zobel vont chercher à la sonder. Siebel semble avoir quelques griefs vis-à-vis de la noblesse. Il avoue à Kirsten qu’il pense que Gisella est très dévouée au Wische, et que la disparition de l’argent des caisses du royaume n’est pas de son fait.

Kirsten relance l’aubergiste sur Reiner. Siebel pense que Reiner est un type très belliqueux, violent et sûrement un type très mauvais. Il ajoute même que Klaus s’est entouré d’une bande assez impressionnante d’anciens criminels.

Avant d’aller nous coucher, relativement tôt, car demain Kirsten et moi nous partirons vers Heimdal, nous allons voir le sergent Filcke. D’abord à la Garde de Fer, puis chez lui quand nous apprenons qu’il est rentré à son domicile. Nous nous entretenons un peu avec lui, nous l’informons notamment de la lutte acharnée que les enfants des rues mènent contre les goules. Puis nous rentrons à l’auberge.

7 Primus 1667

Nous voyageons vers Heimdal. Nous nous rendons assez vite vers la demeure de la sage-femme. Dans sa maison, très bien chauffée, se trouve un chevalet avec une toile de peinture. Un bel océan est en court de réalisation. Elle observe Kirsten bizarrement. Mais on me fait sentir que je suis un peu de trop… Du coup je dois passer quelques temps dehors en attendant que les deux femmes discutent.

Sur le chemin du retour vers Siegburg, j’entends une bride de la conversation que Kirsten et Arztwig mènent : « … nous sommes cousines, sœurs peut-être… ». Quand je me retourne, alors que Kirsten vient de faire trotter son cheval à quelques enjambées devant moi, je vois la vieille femme avec des larmes aux yeux. Elle regarde Kirsten s’éloigner d’elle.

Nous ramenons la sage-femme jusqu’au lazaret. Nous la présentons à Ortis. Ortis se retrouve à apprendre des techniques de la vieille femme. Cependant, les secrets de la guérison de Daguarada ne seront connus que de la sage-femme et de Kirsten. Enfin la fille des rues est guérie. C’est l’essentiel.

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