vendredi 5 mars 2010

Soirée au Zobel


8 Primus 1667


Après l’entraînement matinal, je vais à l’échoppe d’une couturière pour faire confectionner une robe à Kirsten. Celle-ci, une fois que je reviens à l’auberge du Panzerfaüst, m’apprend que le lingot qu’elle a remis à Gisella vient de disparaître de la salle des coffres. Kirsten pense que Gisella n’est pas responsable, mais reste à le prouver. Nous envisageons de lui remettre le reste de l’or et tenter d’élucider le mystère. Mais pour l’instant d’autres choses sont plus urgentes.

En début de soirée nous allons à la soirée des nobles avec nos belles robes. J’ai revêtu un loup pour le visage, un accessoire que j’aime particulièrement, des couteaux dans mes cheveux et un décolleté plongeant. Sur la route vers la grande demeure à laquelle nous avons été invités, nous croisons nombre de mercenaires. Nous passons devant un campement d’ouvriers. Alors que nous venons juste de passer le mur en construction, un petit groupe armé, commandé par un moustachu qui se présente sous le nom de John Willburg, se propose de nous guider jusqu’à la demeure de Klaus.

Au moment où nous arrivons à la demeure en question, Reiner prend le relai de Willburg. Il nous emmène jusqu’à un grand salon, où une petite douzaine de personnes sont présentes. Très vite Klaus vient se présenter à nous et nous fait la présentation des hôtes :

- Nagal Gutsche, un homme qui semble important aux yeux de Klaus

- Erwitze Avila (une belle castillane à l’air mystérieux)

- Gustave et Louise Eushinvel (un frère et une sœur très nonchalants)

- Marguaret von Köllman (une grande femme costaud)

Je m’amuse à jouer au jeu du chat et de la souris avec Gustave, mais ce type me met mal à l’aise. A un moment de la soirée, Willburg vient voir Klaus pour lui dire que deux jeunes gens ont été pris en train de voler du matériel sur les chantiers. Klaus ordonne qu’ils soient pendus.

Nous quittons la soirée plus tôt que prévu. Nous congédions les gardes qui veulent nous accompagner jusqu’à notre auberge. Nous avançons jusqu’au chantier où nous repérons assez vite les deux gamins saucissonnés au sol. Les mercenaires sont en train de préparer la future pendaison des jeunes enfants des rues.

Je m’approche discrètement d’un type placé en hauteur sur les remparts. Mais après l’avoir transpercé avec ma rapière, je n’ai pas la force de retenir le corps, qui tombe au milieu de ses camarades. Une bataille s’en suit. Kirsten et moi la remportons et nous filons avec les deux mômes.

Dans les rues du Zorn, le vaste quartier qu’occupent les Eisenkinder, une douzaine de gamins se mettent en travers de notre chemin. On leurs explique la situation sans donner trop de détails pour ne pas déclencher un conflit généralisé, et nous leurs confions leurs camarades. Nous avons la chance de voir Ralph se pointer et nous remercier. Il semble nourrir une profonde haine à l’égard des nobliaux du Zobel. Il est clair qu’il fera payer les évènements de cette nuit. Kirsten et moi rentrons. Les soirées en eisen sont plutôt violentes.

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