vendredi 5 mars 2010

Arrivée dans une ville dévastée


4 Primus 1667


Après une vingtaine de jours de voyage à travers l’Eisen, nous arrivons à Siegburg. Avec des problèmes aux fesses et un bon salaire pour accompagner une messagère d’Insel à Siegburg, j’ai trouvé la volonté de traverser les terres dévastées de l’Eisen. Mais j’avoue qu’une profonde tristesse m’envahie au moment où je pose les yeux sur la ville dévastée de Siegburg.

Nous arrivons devant l’auberge du Panzerfaüst alors que l’après-midi touche à sa fin. Le bâtiment est situé au pied d’une colline, sur le haut de laquelle sont construits des bâtiments imposants. Je dis nous car j’accompagne une jeune noble eisenor. Enfin une… elle s’appelle Kirsten, mais le lourd équipement qu’elle porte lui donne une allure masculine.

Alors que j’attache mon cheval, je repense aux quelques informations qu’on nous a confié avant de partir. Le Wische est un royaume dévasté par la longue guerre qui a ravagé l’Eisen. Le royaume est actuellement sous la régence d’une femme, Gisella Inselhoffer. Elle a pris le pouvoir après que l’Eisenfürst, censé être le dirigeant officiel, soit devenu fou.

Nous confions nos chevaux avant d’entrer au chaud dans l’auberge. Le gérant de l’établissement se nomme Léonarht Seibel. Kirsten et moi prenons une pension complète pour une semaine. Cela nous coûte à chacune 12 guilders. Après avoir réglé la note, le patron nous conduit dans une pièce spartiate mais bien entretenue. Un bon feu de cheminée réchauffe l’endroit. Une seule personne est déjà présente dans la pièce. Il s’agit d’une vieille Vodacce. Elle me fait froid dans le dos avec ses airs de sorcières. L’aubergiste s’occupe de préparer nos chambres. En attendant il nous fait apporter un lait chaud avec du miel et un succulent gâteau aux fruits.

En début de soirée, d’autres clients arrivent à l’auberge du Panzerfaüst. D’abord deux frères montaginois, en tenues de travail. Ils sont suivis de près par un quarantenaire vendellar, puis un homme assez maigre auquel il manque un bras. Il a une tronche d’ancien spadassin. Très vite le vendellar se présente sous le nom d’Adolphus Von Kimer, il nous présente les deux montaginois, deux frères, Jérémy et François Bachellard. Moi, pour le moment, je préfère me présenter sous le faux nom de Julia.

Les montaginois arrangent les tables pour que nous dinions tous ensemble. La vieille vodacce se présente alors. Elle dit s’appeler Dona Rassow, un nom typiquement eisenor. D’ailleurs elle parle sans aucun accent vodacce. Le spadassin se présente à son tour. Il se nomme Williahelm Nachbauer.

Pendant le repas, le vendellar se met à parler de goules qui traînent la nuit dans la ville. C’est quoi cette histoire pour faire peur aux enfants ? Mais devant l’air sérieux des gens autours de la table, je ne suis pas sûre que cette histoire de morts-vivants soit fausse. Un professeur, présent en ville, serait à la recherche d’une de ces goules pour l’analyser. Cette discussion est en train de me provoquer la nausée. Heureusement de délicieuses pâtisseries distraient mon attention.

En fin de repas, un moine arrive dans l’auberge. Le frère Hansel. Il vient demander un tonnelet d’alcool à Léonarht. Il travaille avec un certain frère Hiéronimus à l’orphelinat St Hildor. Un vaticin et un protestataire qui travaillent ensemble, quelle curieuse alliance.

Après le repas, la discussion s’oriente sur les gangs d’orphelins qui font la loi dans certains quartiers. D’ailleurs c’est le moment où quelques chiffres tombent sur la table. Près de 2000 soldats protègent la ville, 1000 artisans y travaillent. La moitié de la population est donc constituée de ces hommes et de leurs familles. Pour le reste il y a plus de 3000 enfants des rues livrés à eux-mêmes, 1000 weisens (des sortes de fous d’après ce que j’ai compris) et pas loin de 1000 vieillards et invalides.

2 commentaires:

  1. Voilà, j'ai fini de mettre à jour tout le premier volet de la campagne de Seven Sea.

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  2. Du coup les résumés des parties récentes sont bien plus loin ...

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