lundi 26 octobre 2009

Adieux Déchirants


5 Sextus 1667


Je rentre au manoir pour y préparer mes affaires pour le voyage vers la Vodacce. Ilsa me trouve alors que je remplis mes sacs. C'est alors que je lui avoue mon départ précipité. Je vois dans ses yeux qu'elle attend que je lui dise de me suivre pour le faire. Mais elle aura une belle vie à Frieburg, sa famille est là et la suite de nos aventures risque d'être bien dangereuse. J'ai beaucoup de mal à exprimer ce que je ressens et Ilsa finit par quitter le manoir.

Kirsten vient me trouver pour me dire que sa cousine, Fraü Pösen, a mis la main sur mes poursuivants. Elle me demande si ils doivent mourir. Je lui explique que je préfère les voir courir après moi, d'autant que je trouve avantageux de connaitre les gens qui sont à mes trousses.

Le soir Ilsa est revenue pour me dire qu'elle souhaitait passer les derniers jours avec moi de la meilleure manière qui soit. Je suis heureuse qu'elle ai fait le premier pas dans ce sens car c'est ce que je souhaite aussi.


6 Sextus au 8 Sextus 1667

Je passe les derniers jours à Frieburg en compagnie de ma douce Ilsa. La nuit avant de partir ; une nuit qui restera gravée dans ma mémoire pour son romantisme et les intenses moments de plaisir ; Ilsa m'offre un joli pendentif qu'elle portait souvent et un petit paquet qui contient une belle chemise de mailles confectionnée par son père. Moi je lui offre l'un de mes plus beaux loups, un de mes masques fétiches. Je termine la nuit enlacée dans ses bras ivre de plaisir.


9 Sextus 1667

Nous quittons Freiburg. J'ai échangé un baiser d'adieu avec Ilsa et je ne me suis pas retournée. Je sais que je ne la reverrai peut être jamais. Ma relation avec elle aura été une belle histoire mais je ne peux m'empêcher d'être triste. C'est le coeur serré que je m'élance vers le sud en compagnie de Kirsten, Elvin et Irvin.


9 Sextus 1667 au 16 Julius 1667

Mon moral baisse de jour en jour. Ilsa me manque. L'amour d'une femme me manque. Les bras d'une femme me manque. Les baisers et les caresses aussi. Heureusement le climat se réchauffe mais je ne pensais pas être si hésitante à revenir vers la Vodacce un jour. Je ne suis pas vraiment emballée par l'idée.

16 Julius 1667

Nous arrivons à Mondavi, une ville frontière entre l'Eisen et la Vodacce. Les autres m'ont confié la tête du groupe pour tromper nos ennemis. Nous allons devoir passer un immense pont de près de 300 mètres pour traverser le fleuve. La veille nous avons surpris des conversations que des opérations secrètes sont en cours à Mondavi. De nombreuses troupes de spadassins patrouillent le long des berges. Cela ne va pas être une mince affaire de se défaire de ce merdier. J'ai l'esprit tellement sombre que j'arrive pas à réfléchir à une solution pour traverser les lieux. J'espère que mes compagnons en ont une.

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