vendredi 31 juillet 2009

L'antre de Chélobe


Clos de la semaine prime de Virechaud


Au matin, pendant le petit-déjeuner, nous discutons de notre prochaine destination. Güntharion, par je ne sais plus quel moyen, arrive à faire dériver la conservation sur "l'exclusivité" de nos relations charnelles. Je n'ai pas franchement envie d'aborder ce sujet devant le nain et le magicien, je réplique donc à Güntharion que j'ai déjà répondu à ce sujet (bon sûrement de manière sous-entendue). Il n'est pas convaincu. Je lui glisse alors que je développerai de manière claire sur le sujet au cours d'un moment plus intime. Puis nous revenons enfin vers notre sujet premier. Nous décidons de nous diriger vers le nord-est dans le but de trouver le coeur de Dame Eiwyn.

D'après la carte le voyage vers la zone en question n'aurait dû nous demander qu'une journée, mais la traversée de la forêt est plus compliquée que prévue. Nous faisons maints détours. Au soir nous sommes non loin de la rivière. Alors que le camps est installé des ricanements de gnolls troublent notre tranquillité.


Halte de la semaine prime de Virechaud

Dans la matinée nous arrivons à la rivière. Elle fait pas loin d'une quarantaine de mètres de largeur. Güntharion se met à poil pour traverser. Quel frimeur ! Mais bon ce n'est pas déplaisant de mater ses jolies fesses pendant qu'il créé un système de cordes pour faire passer notre équipement. Nous allons mettre un bon moment pour faire traverser notre équipement. De l'autre côté de la rive, mes compagnons me font remarquer que les bois sont plus étranges et plus sombres, alors même que moi je regardais le corps dénudé de mon amant et que je lui proposais un massage dans la soirée. Une fois ma prudence retrouvée je remarque que les arbres ont un aspect maladif. Il règne ici une atmosphère malsaine. Nous avançons avec prudence.

Soudain des branches craquent dans la forêt. D'énormes mantes religieuses apparaissent et se ruent vers nous. L'une d'elles est une porte-faux, bien plus imposante et dangereuse que ses congénères. Elle possède deux énormes faux à la place des pattes et son armure naturelle est bien plus résistante aux coups. Une gigantesque toile d'araignée occupe une partie de la zone du combat. Nous l'évitons soigneusement.

A la fin du combat, alors que Yumi se dégage de l'étreinte d'un mante que je viens d'abattre, des centaines de petites araignées se rassemblent sur la toile. Elles forment une sorte de rideau avec leurs corps. La forme d'une immense araignée se dessine. Elle passe son immense tête puis repart dans son repaire. Quelques instants plus tard, derrière le rideau, une silhouette humanoïde avance et finit par le traverser. La créature, composée de milliers d'araignées, glissent vers nous, une main en l'air en signe de paix. Elle s'arrête à une dizaine de mètres de nous et nous appelle "envoyés de la Dame". Elle est bien au courant des évènements cette chose.
Elle nous dit que sa maîtresse souhaite nous rencontrer. Sa maîtresse serait la "grande Chélobe". L'émissaire veut que nous le suivions dans l'immense toile pour discuter avec Chélobe.

Alors que Caur et Güntharion se laissent séduire par l'idée je commence à protester énergiquement contre une telle imprudence. Une partie des araignées constituant la créature finissent par rentrer dans le repaire entoilé et reviennent une ou deux minutes plus tard. La créature annonce que son maître va nous confier trois "otages", "ses filles", en guise de bonne volonté. Quel piège grotesque ! Bien un truc d'araignées ça. Mais Güntharion et Caur se décident à accepter l'offre. Quels fous ! Moi et Melvin nous garderons les trois grosses araignées, les fameux otages confiés par Chélobe. Je n'approuve pas la tournure que prend cette histoire.

Près de trente minutes plus tard nos deux amis finissent par ressortir indemnes. Je réprimande Güntharion par un regard dur, mais ce n'est que pour cacher le vif soulagement qui me gagne à cet instant. Nos compagnons ne souhaitent pas tout nous expliquer pour le moment. Ce n'est que le soir, alors que nous avons descendu la rivière pour traverser au niveau du bosquet de la Dame, qu'ils passent enfin aux explications. Ils ont rencontré Chélobe, une gigantesque araignée. Cette dernière a insisté, auprès de Güntharion et Caur, que les araignées souhaitaient vivre. Elles se seraient éveillées à une certaine forme d'intelligence. Toutes ces araignées auraient été engendrées par la Racine Ancienne, une entité responsable du vol du coeur de bois. Selon Chélobe les araignées souhaitent se soumettre aux Dames Vertes. Mais avant de nous guider vers la Racine Ancienne, elles veulent la parole de la Dame qu'elles ne seront pas détruites.

Le soir, sous la tente, alors que je masse le dos de Güntharion avec de l'huile parfumée, j'entame une discution avec lui à propos du sujet qui semble tant l'inquiéter : notre "exclusivité" sexuelle. C'est avec pas mal d'appréhension que je m'engage sur ce nouveau terrain. J'espère juste que Güntharion ne va pas passer son temps à fuir les questions, comme il le fait d'habitude dès que je tente d'évoquer notre relation.

2 commentaires:

  1. Wha. On dirait du Côte Ouest ! Quel suspens... Quand je pense qu'il nous faut maintenant attendre le mois de septembre pour en savoir plus ! Rhaaaa ! ^^
    LG

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  2. C'est ça les bonnes séries on a hâte de regarder l'épisode suivant.
    Bien que j'espère que l'on soit loin de Côte Ouest, sinon le Conteur nous a vraiment bernés depuis le début.

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