mardi 5 avril 2011

Perdues dans les tunnels

Jourdieu Seconde Roncines
Nous sommes devant la grotte des Hejkins à la recherche de la dote volée : un magnifique cimeterre et un coffret rempli de pierres précieuses et d’ornements. De quoi ruiner tout une communauté pour un vulgaire mariage !

Nous rentrons dans un réseau de cavernes naturelles. Les parois sont extrêmement lisses. Dans la roche, quelques veines d’un minerai inconnu dégagent un peu de lumière, du coup es yeux s’habituent à l’obscurité. Sharyar semble avoir moins de soucis que voir à utiliser sa vue, et le gnome n’a aucun problème puisqu’il voit dans le noir.

Sharyar prend son rôle d’éclaireuse très à cœur. Après une petite centaine de mètres dans les tunnels obscurs, l’elfette revient vers Théo et moi pour nous informer que deux patrouilleurs jouent aux dés au détour du couloir juste devant nous. Rien de tout cela n’est très intéressant, sauf quand elle en arrive au point clé de sa description : ils sont en train de boire.

Je m’approche donc discrètement de la position des deux créatures. Bon j’avoue que la discrétion ce n’est pas mon atout principal. Du coup les créatures me repèrent et deviennent silencieuses. Autant j’avais déjà du mal en me fiant à ma vue et mon ouïe, autant avec mon sens visuel seulement repérer ces saloperies devient presque impossible. J’arme ma javeline. Une créature pousse un cri d’alerte devant moi. Je lance mon arme et j’entends un hurlement de douleur. Sharyar s’élance sur la deuxième créature qui s’enfuie. Mais elle est loin d’être une athlète hors-paire. Je m’avance pour trancher en deux celui qui s’est mangé ma javeline.

Je regarde là où se trouvaient les deux hejkins quelques instants auparavant. Le salopard qui s’est enfui à aussi embarquer les bouteilles d’alcool. Fumier !

Un peu plus tard, à la poursuite du voleur de bouteilles, nous tombons sur une sorte de rivière de sable. Elle s’écoule lentement. Des crochets de métal plantés dans la roche doivent servir à accrocher un petit pont de planches et de cordes. Mais là on nous arrivons, le pont a été détaché et il gît sur l’autre rive.

Je prends mon élan et je saute de l’autre côté de la rivière de sable. J’atterrie sur la pointe des pieds et je manque de basculer dans la rivière. Je me rétablie. Je lance le pont à mes compagnons pour qu’ils puissent traverser à leur tour. C’est à ce moment que je remarque que la rivière vient de changer de sens. Nous continuons notre progression dans ce dédale rocheux. Je jette un coup d’œil derrière nous… la rivière a complètement disparue. Je préfère ne rien dire à Sharyar et Théo, ils vont encore dire que je picole trop.

Très vite nous sommes complètement paumés. Sharyar n’arrive pas à trouver une piste. Elle est sûrement plus habituée aux espaces ouverts et sauvages. Cependant elle nous déniche une alcôve creusée par l’eau. Nous nous y installons pour nous reposer. Sharyar sort des pâtisseries de son sac. J’ai surtout la gorge sèche mais je prends tout de même une gourmandise sucrée. Le chien va monter la garde.

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