mercredi 8 décembre 2010

Prison d’ambre

Feulard Prime Percegel

Après le combat, je fouille la grande pièce à la recherche de toutes mes affaires, disséminées un peu partout. J’ai une furieuse envie d’un bon bain ; ces odeurs qui trainent sur ma peau sont loin de m’être agréable. Par chance, Güntharion déniche une salle avec des bassins d’eau chauffés par des pierres élémentaires. Un vrai soulagement.

Melvin, de son côté, a trouvé le cadavre du dragon dont l’endroit où nous sommes était le repaire. Il semble que la créature ait été sacrifiée lors d’un rituel magique. Rituel destiné, très probablement, à ouvrir un portail aux démons que nous avons rencontrés. Pas loin du lieu du sacrifice notre magicien a repéré une lourde porte d’airain fermée.

Après une brève heure de repos, nous nous dirigeons tous vers la salle du feu dragon noir. Güntharion commence à examiner la porte d’airain afin de trouver un moyen de l’ouvrir. Cependant un geyser d’acide le touche au moment où il s’en approche. Je me précipite pour le tirer hors du piège et l’aide à se débarrasser de la substance corrosive avec de l’eau. Güntharion se remet debout très vite et inspecte le sol près de la porte. Il trouve des dalles à pression qui doivent provoquer les jets d’acide. Mais notre saboteur n’est pas très en forme. Il propose d’effectuer ce travail demain, après une bonne nuit de repos.

Clos Prime Percegel

La nuit de sommeil a été bonne, très bonne même. Je me réveille avec l’envie vengeresse de courir le plus vite possible à la poursuite de ces maudits démons, et de leurs faire payer cette odieuse privation de liberté dont ils ont usé sur mes compagnons et moi.

Nous retournons vers la grande porte de la tanière du dragon noir. Güntharion neutralise les dalles à pression au sol, puis je grimpe avec lui sur la porte pour activer le mécanisme d’ouverture situé en haut. Nous avons déduit cela des marques de griffures qui s’y trouvent. Après avoir pressé simultanément sur deux mécanismes, la lourde porte d’airain coulisse sans difficulté. Elle s’ouvre sur une grande salle circulaire couverte de plaques de métal. En face, une autre porte. Mais celle-ci est bloquée par un gros bloc d’ambre.

Nous sommes bloqués par un morceau d’ambre géant. A l’intérieur de celui-ci on peut voir une forme sombre. Une plaque de bronze est incrustée dans le bloc minéral, une sorte de fermeture. Je me décide à retirer la plaque comme personne ne veut le faire. A peine ai-je retiré le morceau métallique que l’ambre se fendille. Nous reculons tous. Un déclic retentit. On dirait que la porte, coincée derrière l’ambre jusqu’alors, vient de s’ouvrir.

Devant nous, à la place d’un morceau de minéral jaune, transformé à l’état de petits graviers, se trouve une créature étrange. Un truc avec de grosses cornes sur le long du visage, une queue écailleuse qui fouette l’air derrière elle, un costume aux couleurs criardes et un carquois… avec des archets de violon. Un tieffelin. Une sorte de demi-démon… Reste à savoir si il est avec les autres tordus de la veille.

Le tieffelin dit s’appeler Ilam. Ce qui fait partir Güntharion sur son copain Silam… Moi je préfère garder un œil sur le demi-démon, on ne sait jamais. Il nous informe, non sans crainte, que derrière la porte devant laquelle il était enfermé, se trouve une créature dangereuse : le Roi Déchu. De toute façon nous devons aller explorer les lieux pour trouver un moyen de quitter l’île, Roi Déchu ou non. Je m’avance donc pour ouvrir la porte tandis que le demi-démon se planque derrière notre groupe. A-t-il vraiment raison de craindre à ce point le Roi Déchu ?

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