jeudi 18 novembre 2010

Le bal du bordel

Clos Quarte Givresec

Nous sommes à Séraphina pour le grand bal de charité qui a lieu au Fruit Défendu, l'établissement de plaisirs de Güntharion. La soirée se déroule bien. Il semble que les notables accrochent bien au projet de fondation d’un orphelinat, même si cette demande vient du dirigeant d’un bordel de luxe. Les promesses de dons sont nombreuses. Je suspecte les belles nanas du Fruit Défendu d'inciter subtilement les riches hommes de la ville à montrer leur générosité. Mais peu importe, du moment que mon amant réussit son projet. Même le seigneur de la Maison Haute est passé et il a fait une promesse de subvention annuelle pour l'orphelinat.
Le bal est un grand succès et dure assez tard.

Halte Quarte Givresec

Alors que le bal est en train de toucher à sa fin, je m'éclipse avec Lucile, une des filles du Fruit Défendu. C'est une mignonne blondinette avec qui j'ai sympathisée durant l'hiver. Dernièrement je lui avais parlé de mon envie d'offrir à Güntharion une partie de jambes en l'air à trois. Elle m'avait dit être excitée par cette idée. Elle est donc naturellement devenue ma complice pour ce « cadeau » un peu particulier.

Je file donc vers la chambre que j’occupe avec Güntharion. Lucile et moi enfilons nos sous-vêtements sexy (Güntharion adore) que nous avons achetés en ville quelques jours avant le bal. On s’installe sur le lit en attendant. J’avoue à Lucile que je suis un peu anxieuse, mais elle trouve les mots pour m’apaiser.

Quelques temps après des pas se rapprochent de la porte de la chambre. Lucile et moi prenons une pause évocatrice. Elle commence à me caresser. Je rougis mais je l’imite. La porte s’ouvre et Güntharion entre. Il est très surpris. Ses yeux pétillent de désir mais il trouve le moyen de lancer : « Tu sais Myriël, tu n’es pas obligée de faire cela si ça ne te plais pas. » Je me demande s’il croit vraiment que j’aurai fait tout cela si ça m’était désagréable. Je souris car son excitation est visible, et pas besoin de faire preuve d’empathie pour le remarquer. Son excitation me galvanise.

Je ne détaillerai pas tout ce que nous avons fait pendant cette journée passée au lit, mais cette partie à trois fut un grand moment de plaisir, sauf les quinze premières minutes où j’étais un peu trop stressée. Sinon j’ai aimé les caresses de Lucile, j’ai aimé la passion avec laquelle Güntharion m’a fait l’amour et j’ai aussi aimé le voir faire jouir une autre femme.

Güntharion est le mâle de la meute du plaisir et je suis sa favorite. Il a ce côté tigre que j’aime beaucoup : sournois, discret et puissant, mais aussi câlin, joueur et sensuel.

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