dimanche 27 juin 2010

Etranges vesten


4 Secondus 1668

A la mi-journée nous arrivons au bord d’une haute falaise très escarpée. Un braiser conséquent brûle à son sommet. A ses pieds, une douzaine de type encapuchonnés et silencieux attendent dans l’ombre. Leurs visages sont peints de cendres blanches, avec certains de leurs traits qui sont rehaussés par de la suie noire. Leurs yeux sont mauves ou violets. Bizarre…

Un type brise le silence qui s’était créé entre nos deux groupes par un calme « Ma reine nous vous attendions ». Puis, sans trop rien dire, lui et sa douzaine nous entraînent sur un chemin bien discret qui mène en haut de la falaise. Une longue ascension s’offre à nous.

Arrivés en haut on nous entraîne vers l’immense brasier. La chaleur est telle que certains des hommes qui alimentent le feu sont torses nus. Notre nouveau guide nous annonce que nous partirons dès le lendemain pour rallier la ville du yarl. Pour le moment nous pourrons passer une nuit au chaud, sous des tentes dressées à notre attention non loin du feu. Cette abondance de chaleur est plutôt agréable.

Le soir, alors que je fais une ballade autour du feu, j’aperçois des milliers de fantômes debout autour de celui-ci. Ils semblent comme réconfortés par sa présence.

5 Secondus 1668

Des sons puissants de cors nous réveillent. Quand je sors la tête dehors je remarque que le feu est en train de s’éteindre. Les fantômes s’en éloignent peu à peu. Je retourne sous la tente pour quelques câlins matinaux – je suppose – avec Ilsa. Et quelques temps plus tard nous montons à bord de grands traîneaux tirés par des Rennes. Notre voyage vers la ville du yarl débute.

6 Secondus et 7 Secondus 1668

Nous traversons les landes glacées de l’extrême nord des terres vesten.

Les gens que nous croisons sur notre route sont très discrets et expriment peu d’enthousiasme, voir d’émotions. Ils semblent presque béats.

8 Secondus 1668

Nous arrivons au palais du yarl, construit au centre d’une ville de bonne taille. Le palais en question est une grande bâtisse de bois prise sous la neige et la glace, comme tout le reste du village d’ailleurs.

Les hommes qui nous accompagnaient sont accueillis chaleureusement… enfin chaleureusement… selon les coutumes du coin j’imagine… de grands sourires calmes.

On nous conduit jusqu’à nos chambres avant de nous mener à une grande salle où toutes les gens de l’expédition vont pouvoir se restaurer.

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