vendredi 5 mars 2010

Enquête sur le Zobel


11 Primus 1667


Le matin, Kirsten a appris que Klaus piquerait l’argent de Gisella via des souterrains. Je ne sais pas comment elle a appris cela. Elle pense que le point de départ serait une maison du Zobel. Klaus s’avère être une menace de plus en plus grande. Nous commençons donc à trouver des moyens de le déstabiliser. Pour cela nous avons besoin de trouver des informations sur von Köllman, Gustave et Louise, pour savoir s’ils peuvent servir d’espions à notre compte. Nous allons faire croire, au moins dans les quelques jours à venir, que Kirsten est coincée à l’auberge.

Nous voyons avec Siebel pour qu’il nous fournisse des vêtements et il nous indique un moyen de sortir discrètement de son auberge. Nous passons le reste de la journée à des travaux de couture pour nous déguiser et nous camoufler.

12 Primus 1667

Le matin, Kirsten et moi prenons le passage secret pour sortir de l’auberge. Nous passons ainsi par quelques caves avant de sortir à une soixantaine de mètres de l’auberge du Panzerfaüst. Sur le chemin nous discutons de la manière à suivre pour obtenir des informations. Nous allons au Zobel pour surveiller les serviteurs. C’est un travail de planque. Quel ennui…

Voici la liste des quelques informations recueillies sur le Zobel :

- Un train d’approvisionnement se fait le matin et l’après-midi. Il est conduit par près de vingt personnes. Il faut dire qu’il doit y avoir pas loin de 400 résidents au Zobel.

- Le train d’approvisionnement doit servir à monter des réserves.

- Dans la journée des petits groupes de 4 ou 5 mercenaires descendent en ville pour des achats plus restreints.

Le soir je vais voir Ralf pour discuter avec lui et lui demander de jouer les espions. En me rendant sur place je croise les weisen… ils sont vraiment bizarres. Je me perds encore dans les rues du Zorn… mais heureusement des gamins de la bande de Ralf finissent par me trouver et m’emmènent auprès de leur leader. Je discute avec ce dernier de la journée. Il me dit qu’il y a eu des incidents entre les mercenaires et les gamins des rues. Les mercenaires tentent de brûler des maisons pour agrandir le Zobel et écarter le problème que pose les bandes d’orphelins. Je demande des infos à propos des nobles du Zobel et Ralf me donne un rendez-vous pour le lendemain à ce propos.

Une fois de retour à l’auberge je retransmets les informations à Kirsten.

13 Primus 1667

Le matin je rejoins Ralf, en compagnie de Kirsten déguisée pour l’occasion. Il nous emmène jusqu’à une petite baraque. Celle de sa grand-mère. Il nous dit qu’elle est une ancienne lavandière du Zobel, et donc qu’elle doit savoir quelques petites choses intéressantes. Et cela semble être le cas.

La vieille femme nous dit que von Köllman est issue d’une riche famille qui s’est beaucoup enrichie grâce à la guerre. Une famille peu honorable que Marguaret a décidé de fuir. Je ne suis pas certaine qu’elle ait fait un bon choix en s’alliant à Klaus.

Reine serait l’amant de Klaus. Mais les deux joueraient au jeu du trio sexuel avec Avila. Quant au frère et à la sœur, ils sembleraient qu’ils nourrissent d’étranges rapports et beaucoup de gens ont peur d’eux.

Il apparaît donc que Marguaret serait le point faible de cette petite bande. On va donc s’organiser pour l’espionner et en apprendre un peu plus sur elle.

Dans l’après-midi je vais porter une lettre de Kirsten à Gisella. Cette lettre lui demande de constituer une force d’interposition entre le Zobel et le Zorn pour éviter que les Eisenkinder se fassent massacrer. Gissela donne son accord à cette demande. Elle me remet aussi une longue-vue, une demande supplémentaire de la part de Kirsten.

Le soir nous partons espionner dans le Zobel, avec l’aide de deux gamins aux ordres de Ralf. Nous arrivons en vue du manoir dans lequel habite von Köllman. Un petit pavillon, situé juste à côté du manoir, est illuminé. Le manoir lui est complètement éteint. Nous nous approchons du pavillon. A l’intérieur se trouve trois personnes : une vielle dame, une vieux bonhomme et Marguaret.

Nous frappons à la porte. Le vieil homme et Marguaret nous accueille à leur manière… avec les épées tirées. Kirsten expose très vite l’affaire de Klaus à Marguaret, notamment toutes les suspicions que nous nourrissons à son égard. Mais Marguaret ne semble pas en confiance, peut-être à cause de notre visite nocturne. Nous repartons à l’auberge. Nous avons peut-être raté note occasion de mettre des bâtons dans les pieds de Klaus.

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