lundi 16 novembre 2009

Un Voyage qui Débute Mal


10 Septimus 1667


Départ du village de l'Oracle. J'ai laissé un message aux Filles de Sophie pour Amanda.


19 Septimus 1667

Nous ne sommes plus très loin de Porto Spatia. Alors que nous chevauchons tranquillement, Elvin se glisse à la hauteur de Kirsten. Il lui glisse qu'une diligence que l'on a dépassé il y a quelques instants va se faire attaquer. Nous revenons donc en arrière pour aider la diligence contre les brigands qui la menacent.

La diligence se rapproche peu à peu de nous, quand, tout d'un coup, quatre cheveux surgissent du bas-côté et foncent vers la diligence. Un des cavaliers se retourne vers nous et lance deux de ses hommes vers leur premier objectif. Le type en question possède une lame sombre qu'il tient à la main. Je tente de dépasser le groupe pour me lancer vers la caravane mais un cavalier me bloque le passage. L'homme à la lame noire met Irvin à terre grâce à une puissante attaque. Je plante ma rapière dans le bandeau de mon adversaire. Alors qu'il le rabaisse pour se préparer à se défendre contre ma lame, je lui flanque un coup de pied qui le désarçonne. Je fais claquer ma lame sur le cuir du cheval pour le faire partir avec son cavalier toujours attaché aux étriers. Le type à la lame sombre fonce vers Kirsten... et elle fait de même vers lui, vouge en avant. La lame noire traverse l'acier de l'arme d'hast et découpe la hampe de bois. La vouge brisée percute le type mais la lame touche Kirsten. J'en profite pour tirer une balle dans le dos du type. Il glisse à terre après avoir poussé un cri de douleur.

Après le combat, Kirsten fouille le cadavre de l'homme à la lame d'ombre et s'empare de l'arme en question, qui, bizarrement, n'a pas disparu. Des gens sortent de la caravane très effrayés. Il semble y avoir deux marchands, un scribe, un musicien et un artisan qui veille précieusement sur une boîte en cuir. Il y a aussi deux femmes. L'une doit être la femme d'un des marchands et l'autre est une personne d'un certain âge. Nous les accompagnons jusqu'à l'auberge où nous comptions passer la nuit. Les gens que nous avons sauvés dans la journée se sont cotisés et ils nous offrent une belle récompense pour nous remercier.


20 Septimus 1667

Nous arrivons à Porto Spatia en milieu d'après-midi. Dans la journée je trouve un bateau qui part pour Antours en Montaigne. D'Antours nous devrions pouvoir trouver un bateau qui remonte vers le nord. Le bateau pour Antours part après-demain mais nous devrons nous installer sur le bateau le soir précédent. Le bateau se nomme la Scaciatta. Je paye le voyage avec la prime que nous avons reçu la veille.


21 Septimus 1667

Nous montons à bord de la Scaciatta au soir. L'embarquement a été assez long.


22 Septimus 1667

Le bateau met les voiles vers Antours. Nous devrions avoir une quinzaine de jours de voyage si le climat ne joue pas contre nous. Il y a une trentaine de passagers à bord. Nous y retrouvons les deux marchands de la diligence attaquée, ainsi que la femme de l'un d'eux, le scribe et celui qui a tout l'air d'un artisan. Il y a aussi un couple avec quatre enfants et un marchand. Ce dernier est accompagné d'une quinzaine d'hommes, des spadassins et des accompagnateurs. L'essentiel de la cargaison du navire lui appartient. Nous logeons dans un petit dortoir. En plus de notre groupe il y a l'artisan et un spadassin dans notre chambre.


26 Septimus 1667

Un cri d'horreur se fait entendre au petit matin. Un cri à glacer le sang. Nous nous précipitons du côté des cales du navire. Nous y trouvons le cadavre d'un matelot qui baigne dans son sang. Le corps est à moitié dévoré. Le spectacle est effroyable. Le capitaine, Marco Conitcheli, fait très vite évacuer les lieux.


27 Septimus 1667

Ce matin le mousse manque à l'appel. Une certaine tension est présente à bord du navire. Le capitaine est très affecté par la disparition du jeune garçon. Nous apprenons assez vite que les parents du jeune homme sont de bons amis du capitaine et qu'il avait juré de veiller sur leur enfant. Les passagers veulent que le capitaine accoste au plus vite. Et dans la soirée le capitaine décide d'aller vers le port de Diano... situé sur l'île de Villanova. Quelle poisse !

Dans la nuit des hurlements et des bruits de lutte nous réveillent. Nous fonçons vers les lieux après un réveil difficile. A l'entrée de la chambre d'où provenaient les cris, nos pieds pataugent dans le sang. Les deux marchands, la femme et deux commis sont morts... déchiquetés... démembrés... Il reste un des occupants de la chambre en vie. Un commis dans un état catatonique.

La peur monte en moi. La chose qui nous attaque me terrifie par sa violence et son côté inhumain. Il faut la trouver avant qu'elle ne nous tue tous.

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