lundi 21 septembre 2009

Tentative d'Assassinat


8 Quintus 1667


Ilsa commence à s'inquiéter de savoir comment elle va régler les dépenses engendrées par le manoir. Il n'y a pas de quoi s'en faire à mon avis mais je doute qu'elle veuille partager mon point de vue.

Le soir je me rends du côté du Chien d'Or pour surveiller le coin. Je quitte les lieux vers minuit sans qu'aucun incident ne se soit produit ou qu'un quelconque évènement est attiré mon attention. Je m'endors assez vite dans les bras d'Ilsa.

Tout d'un coup je me réveille. Mes sens sont en alerte. J'entends un faible bruit et je perçois une lumière dissimulée. Quelque chose d'anormal se passe. Une lame se plante dans le lit au moment où je bondis de côté. J'entends un cri qui provient de la chambre de Kirsten. Je désarme mon agresseur, un type vêtu de noir et portant un chapeau de la même couleur. Celui-ci sort alors un pistolet et me tire dessus. La balle me siffle aux oreilles. Il s'élance vers la porte. Un objet vole dans l'air et manque de le toucher. Je bondis hors de la chambre et l'accule contre la rambarde. Il s'empare d'une épée sur un présentoir et m'engage au corps à corps. Je tente de le pousser dans les escaliers mais il parvient à esquiver mes coups. Puis un objet métallique le frappe au visage. Il grogne et m'attaque avec férocité. Je parviens à esquiver le coup. Je pare son attaque suivante et contre-attaque aussitôt. Touché en pleine poitrine il bascule par dessus la rambarde et s'écrase un peu plus bas. Il est mort.

Je me précipite dans la chambre de Kirsten qui a tué son adversaire. Nous ne pourrons donc pas les interroger pour savoir qui ils étaient et qui les a embauchés. Nous les fouillons. Quelques babioles, les deux pistolets, des balles et deux bourses contenant pas loin de 100 guilders. On ne peut pas dire qu'ils étaient pauvres. On a dû les payer grassement pour leur méfait.

Alors que nous transportons les deux cadavres, Wenzel et Irvin rentrent au manoir. Ils sont trempés. Ils transportent deux gros sacs qu'ils disent avoir trouvé lors d'une enquête sur les Loups Noirs. Les choses ne se seraient pas passées en toute tranquillité puisqu'ils ont été attaqués par un spadassin montagineois. Wenzel et Irvin se chargent de transporter les lourds cadavres en dehors du manoir.

Quand Wenzel revient et commence à parler à Kirsten tout le monde s'empresse de monter à l'étage. Il finit par s'excuser auprès de Kirsten, après que celle-ci se soit placée devant lui dans l'escalier. Les excuses sont maladroites mais bon ....

Kirsten va s'installer dans ma chambre pour plus de sécurité. Ottrich s'installe en haut des escaliers avec un tromblon dans les mains. Elvin s'assoit à ses côtés. Des précautions commencent à être prises pour pallier à de désagréables surprises.

2 commentaires:

  1. J'étais sorti avec Wenzel afin de tourner encore un peu autour de ces malheureux Loups Noirs, que nous harcelions depuis peu pour leur saper le moral...
    Nos pas nous ont mené par la suite à un entrepôt qui leur servait apparemment de quartier général. Nous échouâmes dans notre tentative pour pénétrer les lieux discrètement. Wenzel dû se débarrasser brutalement d'un homme qui surveillait le coin, et voyant que les Loups Noirs présents dans l'entrepôt allait nous faire un bonjour peu amical, nous décidâmes de faire une virée rapide en ville. Notre bonne allure et un zeste d'illusion nous permirent de les distancer suffisamment pour assurer notre sécurité.

    Pensant qu'ils allaient continuer à nous chercher, nous décidâmes de retourner à l'entrepôt qui étaient surement beaucoup moins peuplé maintenant. En effet, il n'y avait qu'une seule personne, assise à une table... Mais autrement plus dangereuse que les Loups Noirs que nous avions semés.
    Ce spadassin était visiblement issu de Montaigne, si l'on considérait son accoutrement. Il attaqua Wenzel aussitôt, se révélant être un adversaire redoutable. Le combat fut court mais intense, après deux passes d'arme, il s'enfuit prestement en sautant dans l'eau.
    Nous en profitâmes pour regarder de plus près ce qui était sur la table, soit des sacs remplis du butin des rackets des Loups Noirs.

    Nous entendîmes ces derniers revenir dans les locaux, et ne voulant pas risquer un nouveau combat, épuisés par celui contre le montagineois, nous suivîmes le même chemin de fuite que ce dernier, emportant avec nous deux sacs subtilisés au trésor de cette bande.

    C'est avec soulagement que nous atteignîmes ensuite le manoir, qui avait eu son lot d'épreuves nocturnes aussi.

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  2. Cool
    Faudra pas hésiter à compléter les comptes-rendus avec quelques notes supplémentaires, histoire de donner d'autres sons de cloches que ceux de Miranda.
    En plus, quand on compilera tout ça, on pourra mettre des encarts et des marges avec du matériel en plus ^^

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