lundi 17 janvier 2011

Janvier 2010 (2 ème partie)

Samedi 15 janvier
J’organise le rachat du Pink Crazy Monk pour en faire une superbe boîte de nuit et un bar à la mode. Le propriétaire actuel ne faisant pas face à des problèmes financiers personnels. Une vraie chance pour moi. Cela me prend une bonne partie de la nuit. Heureusement Jessie m’aide à remplir toute la paperasse nécessaire et elle réunie les pièces pour les transactions bancaires.

Une fois toutes les formalités administratives remplies, j’appelle Noémie pour qu’elle vienne « me lécher le minou ». C’est tout ce que je lui dit au téléphone. Une demi-heure plus tard Noémie se pointe à l’appartement. Elle affiche un grand sourire. Au moment où je referme la porte derrière elle, je m’aperçois que Sidney est là elle aussi. Noémie et Sidney forment un vrai couple désormais. Difficile de m’envoyer en l’air avec l’une sans l’autre. Je ne vais sûrement pas m’en plaindre, depuis qu’elles sont ensemble elles sont encore plus épanouies au lit.

La soirée se termine sur le grand canapé du salon -une acquisition récente- à me faire câliner par mes deux jolies blondes. Je ne m’en lasse pas. C’est meilleur à chaque fois.

Dimanche 16 janvier
Eugène a repris ces sales habitudes et les résolutions de la nouvelle année ont bien vite été oubliées. Il n’y a pas de lieux branchés d’ouverts à ma connaissance, ni de fêtes attrayantes. Sidney révise parce qu’elle à des examens cette semaine, du coup Noémie l’aide. Moriah est injoignable. Ma jolie star du rock est à un concert à plusieurs centaines de kilomètres d’ici et la mignonne Kirsten boude toujours à cause de la photo envoyée à son frangin. Je dois avouer que cette dernière idée n’était pas des plus brillantes. Mais bon, elle a passé un trop bon moment entre mes mains -et mes jambes- pour vouloir que l’histoire se termine si vite.

Du coup encore un dimanche avec « no sex », comme c’est marqué sur le T-shirt que je porte en train de jouer à la console. Il faudra que je crée une série "un dimanche à Eugène"...

Lundi 17 janvier
L’agence Joe Hemster nous remet deux dossiers sur deux des juges de la ville. Ainsi nous allons pouvoir les influencer dans leurs décisions en échange du silence sur ces sales secrets qu’ils cachent.

Le premier s’appelle Timothy Strand. C’est un juge de première instance d’une quarantaine d’années. C’est la première fois qu’il occupe un poste de juge. Il s’occupe essentiellement d’affaires pénales. Mais le problème de Timothy c’est qu’il est à la solde d’un mafieux local, Dzéladine Cobaj. Ce dernier est le patron d’une scierie qui fait en réalité son chiffre grâce au travail au noir et au trafic d’êtres humains.

Le deuxième se nomme Carlton Mc Coy. C’est un juge de la cour d’appel d’Etat. Emile dit qu’il a détecté un sombre secret dans son aura. L’agence Joe Hemster s’est servie de cette information pour trouver ce dont il s’agissait. Malheureusement les preuves manquent. Cependant, pour faire chanter quelqu’un, pas besoin d’avoir de véritables preuves, juste l’assurance d’en avoir. Le secret qui ronge Mc Coy est le suivant : sa femme, très riche, a eu un accident il y a quinze ans qui l’a laissée en chaise roulante. Depuis son mari mène la belle vie, profite de la thune et de nombreuses maîtresses. Le sale truc, c’est qu’il est directement responsable de l’accident en question. Il l’aurait droguée ou un truc dans le genre. Pas joli… enfin pour nous si.

Mardi 18 janvier
J’en ai marre de cette salle affaire de quintuple meurtre. Plus les informations arrivent, plus la puanteur qui règne derrière ces meurtres se fait forte. Je sens que si rien n’est fait, Ngai va s’en sortir, d’une façon ou d’une autre. Pour m’aérer l’esprit je vais faire du VTT sur un circuit très boisé et très hard. Je vais ensuite au Skinner pour me dégoter un mec. C’est juste pour la baise, je n’ai même pas retenu son nom.

Mercredi 19 janvier
J’enquête depuis quelques jours sur la sale histoire qui a engendré la mort de Cynthia. Les trois hommes et les deux femmes assassinés étaient tous des marginaux. Le crime aurait été commis le soir même du nouvel an et le jeune meurtrier est derrière les barreaux pour le moment. Mais, ce qui est étonnant, c’est que le père de Ho-Jun et la grosse firme qu’il y a derrière ne réagissent pas vraiment.

Pour obtenir une autorisation pour rencontrer Ho-Jun Ngai il va me falloir l’autorisation de son avocat. Celui-ci n’est ni plus ni moins que le meilleur avocat de la ville : Doug Rafferti. Un type grand et massif dont j’ai déjà vu la tête à la télé. C’est une sacrée pointure visiblement… mais un simple mortel.

Je file au cabinet de M. Rafferti. J’utilise ma Domination sur la secrétaire pour qu’elle soit persuadée de trouver dans son agenda un rendez-vous entre moi et M. Rafferti. A ce dernier je me présente comme une amie de Ho-Jun, ce qui ne le surprend pas le moins du monde. Je lui demande une autorisation de sa part pour rencontrer mon « ami » Ngai. Dans la conversation, Emile me glisse discrètement, après une brève lecture des pensées de l’avocat, que celui-ci redoute le fait que je puisse divulguer des informations compromettantes au procureur.

Au fil de la discussion et de mes mensonges qui ne semblent pas surprendre Doug Rafferti, il m’apparaît que Ho-Jun Ngai menait une vie dissolue. Mais l’avocat du jeune homme dissimule quelque chose de plus important. Emile détecte alors qu’un élément doit être tu auprès de tous et l’image de l’Angeltear apparaît dans son esprit.

Après cette révélation je change le sujet de la conversation vers la drogue en question. Désormais je fais semblant de ne plus négocier pour une entrevue avec Ngai, mais de négocier mon silence vis-à-vis de l’Angeltear. Rafferti n’est stupide au point d’ignorer mes menaces. Mon silence lui coûtera 10 000 dollars. Une bonne somme selon moi, suffisante pour faire comprendre que je ne suis pas une opportuniste écervelée et pas suffisamment élevée pour m’attirer trop de problèmes. Doug Rafferti me remet la somme en question… et il me fait la morale. A-t-il idée de ce à quoi il se frotte ?

Après avoir reçu mes 10 000 dollars, je « demande » à ce cher Doug de me délivrer un ordre pour la prison pour me permettre d’y rencontrer Ngai. Un peu de Domination pour mettre cette idée dans son esprit puis avec le même pouvoir j’efface les souvenirs de ce dernier moment passé avec lui. On quitte le cabinet pour retourner au Skinner histoire de faire le point.

Plus tard dans la nuit, alors que nous sortons du Skinner après avoir discuté de notre prochaine visite à Ngai, qui devrait se faire demain soir, deux énormes masses surgissent de l’obscurité. On dirait des lycanthropes. Ils possèdent un pelage blanc presque translucide. Il émane d’eux un froid terrible. Il est évident qu’elles sont venues dans le but de nous détruire.

Emile se jette dans la bataille contre l’une d’entre elles. Je tente de dominer l’autre sans trop de succès, puis je bondis pour mettre Sidney à l’abri derrière une bagnole, avant de tracer vers Emile pour lui filer un coup de main. Je suis en roller. Je glisse entre les jambes de la créature qu’Emile a prise pour cible afin de lui lacérer les jambes avec mes griffes. Mais les créatures sont puissantes et robustes. Le froid s’intensifie peu à peu autour des deux créatures. L’une d’elles me place une violente attaque qui me brise presque le bras. Emile abat la première cible qui tombe en pluie de morceaux de glace. L’autre s’enfuie, ma Domination ayant troublé les ordres reçus par celle-ci.

Putain ! C’est qui ce Rafferti ? Ca ne peut venir que de lui cette chasse lancée contre nous. Pourtant il ne devrait avoir aucun souvenir de la domination que j’ai exercée sur lui. L’affaire Ngai commence à devenir un beau merdier.

Je retourne auprès de Sidney pour lui effacer la vision d’horreur à laquelle elle vient s’assister, puis je lui souhaite bonne nuit avant de partir chasser. Je vais me refaire un peu de sang sur des clients un peu bourrés du Skinner. Ce n’est pas très agréable comme manière de faire, mais j’ai perdu trop de forces vitales. Je suis mal en point, mais en vie, c’est l’essentiel.

Jeudi 20 janvier
J’ai vraiment les crocs. Une soif de sang car je suis salement amochée et de cul parce que je sens l’emprise de la Bête sur moi. Et je ne connais pas me meilleur remède pour lutter contre son joug.

Je m’organise un petit plan à trois en compagnie du couple Sidney-Noémie. C’est bien en fait qu’elles soient ensemble. Les parties de jambes en l’air à trois sont plus simples à se créer. Je ne suis pas une grande fan des orgies -sauf une fois de temps en temps-, mais les plans sexe à trois ou quatre je trouve ça plutôt agréables. En couple c’est bien aussi, avec le bon ou la bonne partenaire.

Sidney et Noémie arrivent assez tôt, car elles ne veulent pas rester très tard. Sidney a encore des examens toute la semaine prochaine. Elle va donc faire des révisions avec Noémie après un petit moment avec moi. Un moment très agréable d’ailleurs. Je leurs prends un peu de sang, mais pas de quoi mettre en danger la future réussite de Sid, ni mettre en péril leur fougue dans le plumard… au moins pour ce soir.

Ensuite je vais chasser en boîte. Je drague un peu et j’isole mes victimes. J’étanche ainsi ma soif de sang. C’est moins agréables que dans les bras de mes deux jolies blondes, mais je n’ai pas encore assez d’amantes pour combler un besoin de fluide vital si important.

Vendredi 21 janvier
Céleste a un concert ce soir en ville. J’invite Kristen à m’y rejoindre. Je voudrai dissiper le malaise qui existe entre nous. Je n’ai pas été très sympa avec elle et je tiens à la compter parmi mes amantes. Aussi je dois me faire pardonner. Le concert n’est qu’une occasion de se revoir.

Mais avant, Emile et moi allons à la prison pour y voir Ngai. J’utilise mes pouvoirs de Domination pour forcer les responsables de la prison à m’autoriser une visite si tardive.

La rencontre avec le fameux Ngai se fait dans une petite pièce aux murs sombres. Une salle d’interrogatoire sûrement… ou un truc du genre. Ngai est un coréen relativement grand et costaud. Il a un air dur. De nombreux hématomes et cicatrices décorent son visage. J’utilise mes pouvoirs pour le forcer à raconter la soirée du réveillon. Il s’exécute.

Ngai avoue que les gens à la soirée étaient tous des potes à lui… plus ou moins. En fait plusieurs d’entre eux le fournissaient en drogues. L’un d’eux lui a donné de l’Angeltear. Il a alors halluciné. Il a vu des formes changeantes avec des yeux partout. Il s’est défendu contre cette menace imaginaire. Malheureusement son entraînement militaire, lui, ne l’est pas et tous ces étranges agresseurs sont morts. Quand il a repris conscience il errait dans la rue couvert de sang.

Ngai sait qu’il va passer tout le reste de sa vie en tôle à moins que son père ne lui dégotte un « bon avocat ». Ce sont ces propres mots. Croit-il que Rafferti n’est qu’un commis d’office ? Pourquoi Rafferti s’est emparé de cette affaire ? Pour se faire de la pub ? Ce mystère et celui des loups-garous blancs… ça commence à faire beaucoup.

Avant de partir, je suggère à Ngai de tout avouer, bien que notre conversation a probablement été enregistrée, le condamnant à coup sûr.

Nous quittons la prison pour rendre visite à Jails à la Knight Librairy. Sur place, il nous amène dans son bureau. C’est un foutoir monstrueux… pire que la chambre d’un étudiant célibataire. Nous lui parlons des drôles de lycanthropes qui nous sont tombés dessus il y a deux nuits. Jails pense qu’il s’agit de Wendigos. Des créatures du froid, sortes d’émanations de puissances non naturelles du monde. Ces créatures étaient appelées manitous par les amérindiens. Des sortes de divinités que les indiens priaient pour éviter leur courroux. Les légendes parlent de chamans capables de les faire venir dans notre réalité. Jails va nous faire des recherches plus approfondies sur les Wendigos et il m’enverra tout cela par mail.

Sur l’allée qui mène à la voiture d’Emile, nous croisons un drôle de gus. Il a franchement pas l’air commode. Un sac de sport noir est posé à ses pieds. Il s présente comme étant Steeve Serpiéri… le garde du corps envoyé par la Reine pour protéger Emile. C’est un vampire. Mais un de ces vampires qui suivent des entraînements spéciaux, dans le but de résister aux pouvoirs de leurs semblables. Il n’en dévoile pas plus pour le moment… et probablement pour le reste de son séjour à Eugène.

Je file au concert avec Emile, et son tout nouveau garde du corps du coup. Kristen ne se pointe pas au rendez-vous que je lui ai donné. Merde ! Je pensais sincèrement qu’elle m’en voulait moins que ça. Tant pis, Céleste s’agite sur la scène et dans un peu plus d’une heure je m’agiterai avec elle dans sa loge.

Samedi 22 janvier
J’ai décidé de me rendre à la demeure des Drums pour y voir Kirsten. Je comprends qu’elle soit fâchée, mais depuis plusieurs jours elle ne répond même plus à mes texto, pas plus qu’à mes appels d’ailleurs. Je n’aie pas été sympa, je veux bien l’admettre, mais ce n’est pas une raison pour m’ignorer de la sorte.

Je frappe doucement aux carreaux de la fenêtre de la chambre de Kristen. Elle vient m’ouvrir. Je découvre à cet instant un triste spectacle. Kristen à un bleu au niveau de l’œil droit et une marque encore visible sur la joue gauche. Elle ne me dit pas un mot. Je sens des sentiments ambivalents émaner d’elle. Elle est soulagée de me revoir et triste en même temps. Je soulève brièvement sa chemise de nuit et je découvre d’autres marques.

Kristen m’explique que son frère a montré la photo que j’ai faite d’elle -nue dans son lit avec moi- à ses parents. Son père est alors entré dans une colère noire et l’a insultée avant de la rouer de coups. Depuis elle est punie et doit rester cloîtrée dans sa chambre. Elle ne va même plus au lycée. En plus son frère passe régulièrement pour la narguer, trop content d’être le « seul enfant digne de la famille ».

Cette famille est vraiment pourrie !

Je dis à Kristen de prendre les affaires auxquelles elle tient le plus. Elle hésite un moment, me regarde, semble trouver en moi le réconfort nécessaire et se hâte de faire une valise avec ses biens les plus précieux.

Une demi-heure plus tard, Jessie nous ouvre la porte. Kristen dormira chez elle en attendant que je lui trouve un appartement, ce qui ne devrait pas prendre beaucoup de temps.

Kristen s’installe dans la chambre d’amis de Jessie. Je la remercie pour sa compréhension et les gentilles attentions qu’elle accorde à Kristen. Cette dernière pleure dans le lit. Je m’installe à côté d’elle et je la sers dans mes bras. Elle s’apaise peu à peu à mon contact. J’y trouve une profonde satisfaction. Comme si cette fusion empathique avec une humaine lavait un peu mon âme de la noirceur qui l’a entachée.

Kristen vient de devenir une de mes Blue Girls. Désormais elle est une de mes protégées. Quiconque ose s’en prendre à elle, et peu importe que vous soyez père ou frère, aura affaire à moi. D’ailleurs je m’apprête à aller régler tout de suite la question, mais, au moment où je commence à sortir du lit, Kristen me demande de rester avec elle. Ma colère se prend une douche froide au moment où sa douce voix résonne à mes oreilles. Je me réinstalle à côté d’elle.

Bien plus tard, Jessie vient me prévenir que l’aube approche. Elle me dit qu’elle va se charger d’expliquer à Kristen que je suis partie en ville pour lui trouver un appartement. Je file dans la cache de l’appart de Jessie.

Dimanche 23 janvier
Je file chez Kristen en début de soirée, tandis que Jessie emmène Kristen à son nouvel appart, un superbe logement de près de 100 m², en grande partie payé grâce à l’argent de Rafferti.

Chez les Drums, je fais clairement comprendre au père de Kristen qu’elle ne reviendra jamais sous son toit et que je m’occupe d’elle désormais. Je lui fais comprendre qu’elle sera cent fois plus heureuse avec moi qu’avec sa famille. Et surtout, j’insiste pour qu’il ne cherche plus à la revoir. Si Kristen veut pardonner à son père c’est son affaire, mais lui n’a plus rien à faire dans sa vie. J’appuie mes paroles par quelques suggestions que j’implante dans son esprit. Je mets de la peur en lui. De la peur envers moi.

Avant de quitter le père de Kristen –Arnold Drums-, je me permets de lui rappeler que son fils va devenir un champion de hockey. Il serait dommage que sa future carrière soit entachée par des coups et blessures sur sa frangine. Ouais, ce petit enfoiré de Ryan s’est défoulé sur elle autant que son père. Cette famille est détestable. Et je ne suis pourtant pas la meilleure personne au monde. Ryan et son père s’en sont juste pris à la mauvaise personne.

Je vais au nouvel appartement de Kristen. Du mobilier et des décorations font défaut, mais j’ai prévu suffisamment d’argent pour que ma nouvelle protégée ne manque de rien. Au moment où j’arrive, Kristen pleure sous la douche. Je l’entraîne vers son lit, puis je lui passe de la crème cicatrisante que j’ai achetée à la pharmacie. Cela devrait grandement aider à la guérison de ses blessures. Je m’allonge à côté d’elle et je la prends dans mes bras. J’hésite vraiment à lui avouer que je suis une vampire et qu’elle n’a plus à avoir peur de son père et de son frère, mais je me ravise au dernier moment, surtout parce qu’elle vient de s’endormir pour être honnête.

Lundi 24 janvier
Emile et moi apprenons que Ngai s’est fait poignarder en tôle ce week-end. Il n’a pas survécu à ses blessures. Cette mort ne m’étonne pas vraiment. C’était un vrai bagarreur plein de rage et sûr de sa force. Cependant un coup de couteau arrive si vite par derrière ou dans un moment d’inattention.

Mais ce qui apparaît étrange, c’est que l’assistant du procureur chargé de l’affaire est mort en voiture samedi soir. Un accident de la route assez banal. Drôle de coïncidence tout de même.

Je vais voir Kristen. Celle-ci m’a préparé un superbe repas romantique. Cette charmante attention me touche. Le dîner est super joli… mais absolument immonde au goût. Kristen ne sait vraiment pas cuisiner. Elle a super un gros problème avec les épices. Soit il n’y en a pas, soit ily en a dix fois trop. Mais peu importe, de toute façon la nourriture humaine ne m’apporte rien.

Après le repas, Kristen m’emmène dans sa chambre. Elle me déshabille et me demande de m’installer sur le lit, le ventre contre le matelas et de fermer les yeux. Je lui obéis. Une petite minute plus tard elle s’installe sur le haut de mes jambes, juste en dessous de mes fesses. Je sens qu’elle est nue et une odeur fruitée envahie l’air. Ses douces mains se posent sur moi et elle m’offre un massage des plus délicieux. Au moins elle est bien plus douée pour les massages que pour la cuisine. Cela m’arrange.

Un peu plus tard, Kristen est à genoux au-dessus de mon entrejambe. Elle fait de lents mouvements sur le jouet sexuel qu’elle m’a accroché à la ceinture. Je sens que de temps en temps ses blessures la lance un peu. Je lui propose d’arrêter mais elle m’assure qu’elle ne le veut pas. Elle souhaite de tout son cœur –et ce malgré son corps meurtri- que je lui fasse l’amour. Je m’efforce d’être la plus délicate possible. Très vite son plaisir prend nettement le dessus sur ses petites douleurs.

Les yeux de Kristen sont fermés et elle pousse de petits cris de jouissance. De temps en temps elle ouvre les paupières, me regarde et me glisse « vas-y… continue ». Elle est vraiment trop mignonne. Je sais que le moment que nous passons lui sert surtout à évacuer son chagrin, mais je sens que son désir pour moi est vrai. Ce n’est pas juste pour me remercier de ce que je fais pour elle. Kristen éprouve de vrais sentiments envers moi. Je les sens autant qu’elle me sent en elle.

Mardi 25 janvier
Je suis chez Jessie. Je dois faire les comptes pour le Pink. Je viens de recevoir un texto de Kristen. Elle m’annonce qu’elle a passé toute la journée avec une amie pour faire des courses pour son nouvel appart. Elle est crevée. Je lui renvoie un petit message pour lui souhaiter la bonne nuit et lui rappeler de ne pas oublier sa crème cicatrisante.

Quelques minutes plus tard Noémie et Sid m’appellent. Elles m’annoncent qu’elles cherchent un appartement pour emménager ensemble. Je suis content. Elles forment vraiment un joli couple. Et on forme un joli trio quand je me joins à elles.

J’ai du mal à me consacrer à mes calculs. D’une part c’est vraiment chiant, d’autre part je n’arrête pas de penser à un moyen pour nous débarrasser de cette saloperie de drogue. L’Angeltear est une vraie saloperie pour Eugène. C’est bien trop dangereux une drogue capable de donner des pouvoirs vampiriques aux simples humains. De plus ce trafic nous échappe complètement. Nous ne faisons qu’en subir les putains d’effets.

Bon j’avoue que mes pensées s’égarent de temps en temps sur mes magnifiques Blue Girls. Ca marche plutôt bien pour le moment, même si cela commence à devenir compliquer de trouver du temps pour chacune d’entre elles. En plus j’ai mes petites préférences. Je dois juste faire en sorte que cela ne se voit pas trop. Je ne souhaite pas créer de la jalousie. Sinon comment pourraient-elles se consacrer à la seule chose vraiment importante à mes yeux ? L’extase d’être avec moi.

Mercredi 26 janvier
Emile organise une soirée au Laser Quest avec tout le personnel du Skinner. J’en profite pour inviter tous mes Blue Girls à venir s’éclater là-bas. Il n’y a que Céleste qui ne peut pas venir. Son groupe à un gros concert à préparer pour début février et les répétitions s’enchainent pour être au top. Même Kristen est venue malgré ses blessures. Elle n’était pas chaude pour continuer nos entraînements de roller, mais le Laser Quest ça le fait. Pourtant je trouve cela presque aussi physique que le roller. Bien sûr c’est plus fréquent de se manger une méchante chute sur une rampe, que dans une salle obscure avec du monde qui court dans tous les sens, un faux pistolet à la main.

C’est vraiment une super soirée.

Jeudi 27 janvier
Noémie et Sidney ont signé la location d’un bel appartement meublé dans la journée. J’ai fait accélérer les choses par l’intermédiaire de Jessie. L’appartement en question est vraiment luxueux et confortable. Je me suis arrangée pour que mes deux jolies blondes ne soient pas au courant du véritable prix de leur location. Je paierai le reste du loyer à l’agence. Le fric ne m’intéresse pas vraiment de toute façon. Je préfère largement savoir que mes Blue Girls sont biens.

Je les aurais bien aidées à emménager, mais elles ont fait cela dans la journée. Normal pour des humaines. Heureusement elles n’avaient pas beaucoup d’affaires à transférer. Le départ de Noémie de chez ses parents et celui de Sidney de sa piaule étudiante sont un peu précipités, mais cela évite à Sid de payer un moins de plus à l’université. Je crois qu’elles auront autre chose à faire ce soir que batifoler avec moi. Du coup j’invite Kristen à venir avec moi au skaterpark, plus comme observatrice vu son état.

Par chance, un groupe de hip-hop est en train de se produire au skatepark. Kristen et moi nous installons pour les regarder. Il y a deux bandes d’une demi-douzaine de personnes qui s’affrontent. L’un des groupes est dirigé par un grand black bien musclé, doté d’une vivacité étonnante. Face à eux, une bande plus petite. Une jeune asiatique en est la leader. Elle dans avec une souplesse presque inhumaine. Le spectacle est vraiment admirable, d’un côté comme de l’autre. Mais ces gens me laissent une drôle d’impression. Il y a quelque chose de sauvage dans leurs attitudes et leurs regards. C’est vraiment étrange.

Tout d’un coup, notre présence semble devenir gênante. La petite asiatique vient se poster devant moi. Elle me lance « vous êtes juste venues pour regarder ou vous aller participer ? ». Son visage et son ton marquent le défi qu’elle me lance. Je lui avoue que Kristen et moi ne sommes pas des danseuses. L’asiatique regarde mes rollers. Elle me dit alors « on règle ça sur la rampe alors, dans deux semaines ! ». Whaou quel ton ! J’ai envie de la remettre à sa place. Son grand pote à la peau noire vient se placer derrière elle. Mes sens me soufflent le danger de chercher le conflit physique. En plus, cette idée de défi sur la rampe me plait bien. Je vais lui montrer à cette petite prétentieuse de quoi je suis capable.

Je quitte le skatepark en compagnie de Kristen. Je ne me suis même pas entraînée. Cette nana m’a rendue furieuse. Son arrogance m’a cloué sur place. Elle ne perd rien pour attendre. Dans deux semaines je lui mettrai une raclée dont elle se souviendra. Mais je dois vraiment savoir qui sont ces jeunes gens. Ils n’avaient pas l’air ordinaire.

Quelques minutes plus tard je suis dans un confortable fauteuil chez Kristen. Ses fesses claquent contre l’intérieur de mes cuisses. Mes mains, placées sur les hanches de Kristen l’entraînent le long du godemichet attaché à ma taille. J’ai l’esprit ailleurs. Je pense à cette petite garce danseuse de hip hop. Je rêvasse à la raclée que je vais lui mettre au roller. Pour cela je vais devoir reprendre un entraînement intensif. Tout d’un coup, de petits cris et un « tu pourrais y mettre un peu du tien » me précipitent dans le présent. Je réalise que j’ai stoppé les mouvements avec mes bras. Kristen soupire et me sourie. « T’en fais pas. T’es la meilleure ! » me dit-elle. Elle parle du sexe, mais aussi de mon défi. Perspicace cette petite. Je la baise ensuite avec fougue.

Vendredi 28 janvier
Lucas, un bel étalon que j’ai rencontré au début du mois, me téléphone. Il souhaite me revoir. Je suis déjà au skatepark pour faire du roller, du coup je l’invite à m’y rejoindre.

Sur place, il se montre admiratif de mes talents sportifs. Il se propose d’aller de faire des photographies de moi en train de faire des acrobaties. Sur la rampe bien sûr ! Je suis surprise par sa proposition. Il m’avoue alors avoir fait des études artistiques. Il aurait aimé devenir photographe. Malheureusement il n’a pas trouvé la thune nécessaire pour continuer à payer ses études. Mais il m’assure posséder un appareil suffisant pour faire quelques bonnes photos. Je ne veux pas de bonnes photos, mais les meilleures. Je ne le lui dis pas encore mais je tâcherai de lui acheter ou louer du super matos. Ainsi il pourra exercer tout son talent de photographe.

Discrètement je téléphone à Moriah pour lui proposer de passer chez elle avec « un super coup ». Elle me répond par la positive mais elle ne sera pas disponible avant 2h du matin, heure à laquelle elle termine son service. Je reste donc un bon moment avec Lucas au skatepark. Je lui montre l’étendue de mes capacités en roller. Mes figures les plus osées et compliquées le fascinent. Il est vraiment charmant ce jeune homme.

Un peu plus tard Lucas nous montre, à Moriah et moi, le charme de son engin viril. Deux nanas pour lui tout seul. Et deux canons en plus. Autant dire que Lucas est vraiment aux anges. Tout comme Moriah d’ailleurs. Elle prend beaucoup de plaisir avec moi, mais son attirance pour les mecs reste très forte. C’est la seule Blue Girl avec qui je puisse partager mes conquêtes masculines. Avant je pouvais aussi avec Sidney, mais maintenant qu’elle est en couple avec Noémie, Sid ne couche plus qu’avec elle et avec moi. Céleste, bien qu’elle n’ose pas se l’avouer, est une lesbienne, et Kristen ne souhaite se faire baiser que par moi -enfin c’est ce que je crois, je n’aie pas beaucoup parlé de ma sexualité libertine avec Kristen-.

Je laisse Moriah et Lucas aux alentours de 5h. On a baisé tous les trois pendant une grande partie du temps passé chez Moriah. Les relations sexuelles avec les mecs me manquent de moins en moins alors que le nombre de mes Blue Girls augmente. Mais, entre nous, un beau mâle qui sait comment faire plaisir aux femmes, je ne dirai jamais non.

Samedi 29 janvier
Ce soir, Noémie, Sidney et moi avons fait le spectacle au Pink. Juste de quoi éveiller les fantasmes et provoquer quelques sueurs chaudes. C’était fun.

Je ferme le Pink, un peu après 5h. Il n’y a plus personne à part moi dans la boîte. Mais alors que je fais un dernier tour des lieux, quelqu’un rentre. Une femme, habillée de façon assez chic, avec un cartable noir à la main. Elle vient vers moi et se présente comme Mariya Griffin, une avocate de Vertues and Values, un groupe de bonnes mœurs. Hein ? Mais qu’est-ce qu’elle vient faire ici ?

Elle demande à me parler dans mon bureau. Je l’y emmène. Elle m’avoue alors qu’elle est venue si tard car elle n’arrive jamais à me voir en journée. Elle m’annonce que Vertues and Values portera plainte contre moi si je continue à faire des shows si « osés » dans un établissement qui accueille des mineurs. C’est vrai que l’accès à la boîte n’est pas réservé aux personnes majeures, mais on n’accepte pas non plus les gamins ici.

Elle débite tout un tas de trucs, mais je ne l’écoute pas. Je vais vers mes affaires. Je sors un gode-ceinture d’un de mes sacs et je reviens vers Mme Griffin. Quand je termine de boucler mon attirail je suis juste devant sa table. Elle se lève d’un bond et, d’un air indigné, me crache que je devrai avoir honte. J’utilise ma Domination pour lui implanter le désir impérieux d’un rapport sexuel. Je sens sa volonté ployer contre la mienne. Elle baisse sa jupe, puis sa petite culotte, avant de commencer à se caresser devant moi. Elle me supplie de la baiser. Je lui adresse un sourire féroce, je la plaque contre sur le bureau et je la pénètre sans douceur.

Au bout de deux ou trois minutes, je reprends le contrôle de moi-même. Je m’arrête et je cesse d’imposer ma volonté à Mariya. Elle est à moitié nue. Elle est plaquée contre le secrétaire. Son souffle est bruyant. Elle ne bouge pas pendant un long moment. Je reste figée en train de me demander pourquoi j’ai fait cela. Puis, rompant le silence, elle me dit « continuez ». Je pousse un soupir d’étonnement. Puis je reprends là où je me suis arrêtée. Je la baise toujours aussi énergiquement.

Quelques minutes plus tard, elle change de position avec moi. Alors qu’elle me fourre, une joie violente se lit sur son visage. Je comprends alors ma réaction impulsive et incontrôlée de tout à l’heure. Elle éprouvait un désir sexuel puissant envers moi, et cela à partir du moment où elle m’a vu très certainement. Les carcans de son éducation et de sa moralité l’ont empêché de dévoiler une quelconque attirance pour moi, mais mon être, la Bête qui sommeille en moi, l’a senti et elle est passée à l’assaut de cette proie indécise. Cependant, je ne saisis toujours pas pourquoi le désir de cette femme s’est imposé de façon si brutale à moi. Un désir qui, de manière rationnelle, m’a complètement échappé. Et cette perte de contrôle… bizarre. Je suis une jeune vampire, certaines composantes de ma nature m’échappent encore, mais cela reste troublant.

Dimanche 30 janvier
Sid et No organisent une pendaison de crémaillère dans leur nouvelle habitation. Elles ont invités plein de leurs amis. Quant à moi j’arrive avec Moriah, Kristen et Céleste, qui a réussi à se libérer de ses obligations de répétition avec son groupe.

La soirée est amusante. Noémie et Sidney ont prévu plein de jeux sympathiques pour l’égayer. En plus de l’alcool qui ajoute beaucoup à la gaité des invités.

Kristen est très vite ivre. Elle m’attire dans un coin pour me demander quelle relation j’entretiens avec Noémie et Sidney. Les petites gestes affectueux n’ont pas dû lui échapper. Pourtant je me suis évertuée à rester soft devant les invités de cette soirée. Du coup je lui avoue qu’elles sont mes amantes, comme Moriah et Céleste. Je vais chercher le portable de Noémie et je lui montre le site des Blue Girls. Je lui annonce, sans mentir, que les Blue Girls forment ma « bande de petites amies ». Elle est surprise, mais la seule chose qui l’inquiète, c’est de savoir si je continuerai de lui faire l’amour. Je l’embrasse avec passion pour toute réponse.

Pendant la soirée Noémie et Sidney parle de leur projet de monter un groupe de musique. Je savais déjà que Sidney avait déjà joué de la guitare, ayant vu l’instrument dans sa chambre d’étudiante, mais j’ignorais, qu’en plus de la peinture, Noémie faisait de la batterie à ses heures perdues. Céleste, égayée par l’alcool se propose de quitter son groupe et de venir les coacher et prendre la place de chanteuse. Je doute qu’elle soit du même avis demain, mais les deux jolies blondes sont ravies de la proposition. Il ne reste qu’un bassiste et un clavier à trouver -c’est la composition que No et Sid souhaiterait-.

Bien plus tard, alors que les effets de l’alcool ont presque disparu, sauf pour Kristen qui a vraiment abusé, et que tous les invités sont partis, mes Blue Girls et moi testons le jacuzzi de l’appart. En effet, sur le balcon/véranda, se trouve un magnifique jacuzzi. C’est le pied quand même pour deux jeunes étudiantes… et leurs amies. Je me retrouve donc à prendre un bain à bulles avec mes cinq Blue Girls. Elles se sont toutes mises entièrement nues, avec plus ou moins de pudeur. Kristen a été la première à se retrouver à poil, mais l’alcool a dû l’aider.

Je termine donc la soirée à contempler les étoiles en échangeant quelques baisers et caresses -cachées par les bulles- avec ma sorte de petit harem. Je ne vais pas jusqu’à avoir des rapports sexuels, nous sommes trop nombreuses. Par contre c’est vraiment délicieux d’être si bien entourée. De plus, cette situation s’est faite assez naturellement, sans que j’influence leurs esprits d’une quelconque manière.

Elles sont vraiment accrocs à moi mes magnifiques Blue Girls !

Lundi 31 janvier
Je passe toute ma soirée à m’entraîner au skatepark. La jeune asiatique qui m’a lancé le défi y vient en milieu de nuit. Juste pour me narguer car elle ne prend même pas le temps de s’entraîner ou de regarder mes techniques. Au moins elle me donne son nom : Katsumi.

D’ailleurs, grâce à quelques contacts, j’ai aussi obtenu le nom du grand black qui trainait avec elle l’autre jour. Il dirige une petite bande de voyous, maintes fois arrêtés pour vol de voiture. Son nom est Jay Grey, aussi appelé le Guépard.

Janvier 2010 (1 ere partie)

Samedi 1 janvier
Je me remets assez mal de ma soirée d’hier. D’ailleurs les souvenirs de celle-ci sont assez flous dans ma tête. Je reste à l’appartement pour passer une soirée au calme. Mais Sidney, visiblement frustrée par une soirée de nouvel an sans moi, met un terme à ma soirée de solitude. On s’installe devant un bon film. Quelques câlins, quelques baisers interrompent le fil de temps à autre. C’est un moment agréable.

Alors que Sidney et moi venons de commencer le deuxième film, quelqu’un frappe à la porte de l’appartement. C’est Noémie. Du coup, quitte à ne pas passer une soirée seule, je téléphone à Moriah pour l’inviter. Bien que des mauvais esprits puissent penser que je suis en train d’organiser un plan sexe à quatre, il n’en est rien. Je profite juste de l’occasion pour officialiser les Blue Girls.

Une demi-heure plus tard nous nous retrouvons toutes les quatre à la table d’un bar fashion et agréable, le Vertigo. Je leurs parle de mon projet de Blue Girls. Elles me posent bien moins de questions que ce à quoi je m’attendais. Elles sont même plutôt enchantées par l’idée, sauf peut-être Noémie qui semble un peu plus sur la réserve. A la table, je ressens avec force la puissance de séduction que j’exerce sur mes trois amantes. La soirée se termine sur une conversation des plus plaisantes visant à dresser une liste des évènements sympas qu’il ne faut pas manquer à Eugène. Cela me donne plein d’idées pour rendre mes soirées dans la ville plus plaisantes.

Dimanche 2 janvier
Sidney me rejoins dans un appartement que j’ai emprunté pour une semaine. Il est super confortable et grand. J’en ferai bien une de mes planques, mais il manque de charme et de décorations. Il me faut trouver une bonne idée pour lui donner un petit « quelque chose ».

Pour en revenir à ma jolie blonde, elle est super excitée ce soir. L’idée des Blue Girls l’a plus qu’emballée. Je crois que c’est l’idée d’être une de mes petites amies « officielles » qui lui plait, d’autant plus que j’ai avoué hier ressentir des sentiments forts pour mes amantes. Du coup, à peine est-elle rentrée dans l’appartement qu’elle se montre très tactile. Je l’arrête dans son élan et je l’amène jusqu’à la chambre, l’endroit un tant soit peu décoré et douillet de l’appart.

On s’envoie en l’air dans la chambre. C’est génial. Non seulement Sidney fait preuve d’imagination et de passion, mais en plus c’est la première fois que je baise un dimanche soir sur Eugène.

Notre première partie de jambes en l’air se termine et je file à la cuisine pour trouver de quoi revigorer ma belle et m’assurer que la soirée au plumard se poursuive. Quand je retourne dans la chambre, Sidney est en train de fouiller dans un sac à mains violet et bleu. C’est de ma faute. Je n’ai pas encore eu le temps de ranger mes affaires ; il devait trainer aux pieds du lit. Du coup, quelques uns des sextoys qu’il contenait sont répandus sur le lit. Sid me demande avec le sourire si elle peut en tester un sur moi. Comment refuser ?

Une heure plus tard, après une petite pause jeux vidéos, Sidney me baise pour la seconde fois avec un harnais de cuir et le bel olisbos bleu translucide qui va avec. Je suis à quatre pattes sur le lit, et après le premier essai un peu laborieux, je commence à ressentir un vif plaisir. Quand, tout d’un coup, et sans prévenir, Sidney s’interrompt. Mes sens de nouveau en alerte je me tourne instinctivement vers l’entrée de la chambre. J’ai encore oublié de fermer le verrou et un habitant de l’immeuble qui rentrait chez lui a dû ouvrir la porte d’en bas. Du coup Noémie est là. Elle reste quelques instants stupéfaite. Elle rougie puis bafouille des excuses et s’apprête à s’en aller. Mais c’est alors que Sidney, d’un ton amusé et enthousiaste, lui propose de la rejoindre. Quoi ? Dire que je pensais que ces deux là se voyaient comme des rivales… Tout faux Nina !

Noémie s’installe à côté de Sidney. Cette dernière la déshabille tendrement et lui attache le jouet de plaisir de la soirée. Sidney la guide ensuite dans l’acte sexuel. Quelques instants plus tard, les deux blondinettes s’embrassent, me pénètrent à tour de rôle, s’amusent, me caressent, me roulent des pelles. C’est le pied ! La nouvelle année s’annonce passionnante.

Finalement un dimanche sur Eugène ce n’est pas toujours ennuyeux.

Lundi 3 janvier
Aujourd’hui Eugène est agitée par deux évènements majeurs. D’une part une tempête de neige qui souffle sur la ville depuis ce matin et d’autre part un quintuple meurtre. Il semblerait que les corps n’aient été retrouvés que ce matin alors que tout cela date du 1er Janvier. D’après les médias il s’agit d’une histoire de trafic de drogues avec des marginaux. Le truc classique. Pas de quoi faire plus d’un journal télévisé dessus.

Pour me détendre un peu je vais à un match de hockey. La rencontre de ce soir oppose les Oregan Ducks, l’équipe locale des étudiants, à celle des Black Wendigos, l’équipe d’un lycée privé d’Eugène dont le nom m’échappe très vite. Les Ducks sont dans l’ensemble un peu plus âgés et expérimentés que les Wendigos, ils sont donc nettement favoris. C’est sans compter sur l’énergie et la vivacité de quelques joueurs des Black Wendigos, dont un duo d’attaquants particulièrement efficace.

Le match, qui s’annonçait comme une formalité pour les Ducks, est en train de nettement tourner à leur désavantage. La partie est bien plus passionnante que prévue… si on oublie la blonde hystérique qui hurle à quelques sièges de là. Tout cela me donne envie de me remettre au hockey, un sport que je n’ai plus pratiqué depuis quelques temps. Cela reste l’un des rares sports de glisse praticable aisément sur Eugène. D’ailleurs ce n’est pas la seule chose dont j’ai envie. L’un des deux attaquants des Wendigos, un certain Ryan Drums, est carrément mignon. J’utilise mon pouvoir de Domination pour influencer l’esprit de son coach. Quelques instants plus tard, comme prévu, Ryan est remplacé sur le terrain. Pas question que mon jouet de la soirée soit tout abîmé de partout.

Sur le côté du terrain le coach et Ryan s’engueulent. Du coup, Ryan se déchausse et s’en va ; sûrement vers les vestiaires. Je quitte le match à ce moment là. De toute façon il ne reste qu’un quart d’heure et les Ducks sont menés de plusieurs points. Autant dire que la victoire est déjà jouée. Je retrouve Ryan assez vite. Comme je l’avais prévu il entre dans les vestiaires de son équipe, très probablement pour se changer et quitter la patinoire au plus vite. Je sourie.

Après une minute d’attente dans le couloir, j’entre dans le vestiaire des Wendigos. Il y règne une odeur de sueur et de déodorant bon marché peu agréable. J’entends le bruit de la douche. Je me déshabille entièrement avant d’aller vers celle-ci. J’aperçois le dos nu de Ryan qui ne repère toujours pas ma présence. Il se lave abondamment le visage, comme si l’eau évacuait sa colère.

J’ai une furieuse envie de me faire baiser par un mec, et Ryan en est un des beaux spécimens. Ce n’est pas que les parties de jambe en l’air avec mes Blue Girls ou d’autres nanas ne soient pas satisfaisantes, mais elles ne m’offrent pas les mêmes sensations, malgré ma collection de sextoys.

Je me glisse derrière Ryan, je pose mes mains sur son dos. Il se fige aussitôt et se retourne. Ses yeux s’arrêtent quelques instants dans les miens avant de descendre le long de mon corps. J’en profite pour lui murmurer : « je peux t’aider à évacuer ta colère si tu veux ». Il ne réfléchit même pas et l’instant d’après je me retrouve plaquée contre la paroi de la douche. Il me caresse fougueusement et son sexe rentre en moi. Je pousse un cri de satisfaction.

Je suis sur le point de jouir, quand un appel vient troubler mon plaisir. J’entends un « Ryan » à demi murmurer qui provient des vestiaires. Le Ryan en question est bien trop en train de prendre son pied pour l’entendre. Une blonde s’avance jusqu’à l’entrée de la douche et pousse un cri horrifié. Ryan s’interrompt alors et court vers la jeune fille qui vient de faire demi-tour. Et merde… quelle plaie !

Je reprends mes vêtements. Ryan est assis à côté de la blondinette, qui doit être sa copine, et il est en train de s’excuser. C’est à ce moment que je reconnais la fille en question. Il s’agit de l’hystérique qui a déjà gâché une partie de mon match. Putain et l’autre qui est en train de se mettre à quatre pattes pour se faire pardonner. « Ce n’est pas ma faute », « je ne comprends pas ce qui m’est arrivé », « ce n’est qu’une allumeuse que je ne connais pas »… Mais quel con ! C’est pour cela que j’ai rarement des relations suivies avec des mecs ; ils n’assument rien.

Je ressors des vestiaires. La pauvre fille est en pleurs et son pathétique petit copain déverse un flot constant d’excuses. Le match se termine pile au moment où je reviens à ma place. La situation n’a pas changé pour les Ducks et ils perdent. Les gens commencent à évacuer les lieux et je fais de même.

Sur le devant de la patinoire, alors que j’enfile mes rollers, je vois un type des Wendigos sortir en trombe et encore en tenue. Il va à la rencontre d’une jeune blonde, plutôt mignonne mais mal fringuée, comme une ado rebelle qui joue la provocation. D’ailleurs la nana en question doit avoir seize ou dix-sept ans. Elle est en train de se faire engueuler comme une malpropre à cause de sa tenue. Je lâche un soupir bruyant. Un type à côté de moi me dit alors : « hé oui pas facile d’être la sœur du champion des Wendigos ; dur d’avoir sa place à côté de la star Ryan l'Imbattable». La sœur de Ryan ?

Intéressant…

Mardi 4 janvier
L’aventure d’hier soir m’a laissé sur ma faim. Je repars donc à la recherche d’un mec. Sidney m’a bien proposée de faire de nouveau un petit truc à trois avec Noémie, mais cela ne me disait rien. Non j’ai vraiment besoin d’un beau mâle.

Je vais du côté du Vertigo. J’y suis déjà allée en début de semaine et j’avais déjà trouvé l’endroit sympathique. Je m’installe à une table. A peine cinq minutes plus tard, plusieurs mecs se sont déjà installés à ma table pour me draguer. Mais la plupart d’entre eux sont d’un ennui mortel… et pas à mon goût. Par contre, à la table voisine, il y a un gars qui me plaît bien. Il jette quelques regards vers moi de temps en temps, mais il ne vient pas.

Du coup je décide de faire le premier pas. Je m’installe à côté de lui et je me présente. Lui s’appelle Lucas. Je crois que je lui plaît bien. Je lui demande alors pourquoi il n’est pas venu m’aborder. Il m’explique un peu gêné, en me montrant un autre gars à la table que je viens de quitter, qu’il ne voulait pas jouer la concurrence à son copain. Le copain en question n’est pas vilain, mais il n’y a de quoi me faire mouiller la culotte. Lucas, par contre, lui est un vrai apollon : musclé à souhait, un sourire charmeur et des yeux verts magnifiques.

Je vais avec Lucas et son pote -Arthur je crois- au Tropicana. C’est une boîte de nuit plutôt classique, mais, à l’étage, pour les VIP, il y a des petits salons privés très luxueux. Enfin j’ai vu tout ça sur leur site internet. Je ne suis pas encore assez connue sur Eugène pour qu’on se propose de m’inviter directement dans les coins VIP -il va falloir que je travaille là-dessus d’ailleurs-, mais un petit coup de Domination et c’est le gérant du bar en personne qui m’y amène. Cela fait forte impression à mes deux cavaliers.

Dans le salon, je prends les choses en main… si je peux dire. Après une petite conversation sur le côté agréable des lieux, je propose à mes deux compagnons du moment une petite gâterie. Leurs regards me dévorent littéralement. J’aime sentir un si puissant désir chez les mortels. C’est une sorte flamme avec laquelle ils se brûlent mais dont la beauté les attire irrémédiablement. Ils sentent le prédateur enfouit dans mon âme, mais ils sont incapables de décrocher de mon regard et de mes gestes hypnotiques. Pantalons et sous-vêtements glissent l’un après l’autre sur leurs jambes sans aucune résistance de leurs parts. Ils sont fascinés… et moi aussi au moment où je découvre l’engin de Lucas. En plus d’être un apollon, c’est un magnifique étalon. Je prends un plaisir fou à faire courir ma langue sur leurs sexes et les introduire dans ma bouche. Surtout celui de Lucas en fait.

Après s’être défoulés sur la piste de danse, je convaincs Lucas de me ramener chez moi. Arthur semble déçu de la tournure que prennent les évènements, mais il s’éclipse assez vite. Je crois qu’il a un beau souvenir de ma tête entre ses jambes imprimé dans son cerveau. Un souvenir avec lequel il pourra illuminer sa nuit de solitude… et peu être d’autres.

Lucas me raccompagne donc à mon appartement. Je l’invite à boire une dernière petite bière en ma compagnie. Il accepte bien entendu. De toute façon, il est tellement envoûté par mon être que je pourrai lui demander à peu près n’importe quoi. Mais, pour l’heure, pas besoin d’un grand sens de l’imagination pour deviner ce qui me trotte en tête. C’est ainsi, qu’après une bière à peine entamée, nous filons dans ma chambre.

Lucas, mon bel étalon si bien pourvu, me baise trois fois de suite. Cela fait tellement longtemps que je n’aies pas pris autant de plaisir avec un mec, que mes cris de jouissance ont dû réveiller les voisins.

Comme dirait la nana dans la série Rome « une grosse bite ça fait toujours plaisir ! ».

Mercredi 5 janvier
Moriah m’a laissé un message sur mon portable dans la journée. Elle m’invite à venir avec elle à un concert ce soir. Du « rock super énergique ». J’enfile une tenue un peu destroy et sexy.

En milieu de soirée, Moriah passe me chercher. Je lui ouvre la porte, et, à peine mon baiser de bienvenue terminé, qu’elle commence à faire courir ses mains sur mon corps. Je lui glisse de ne doit pas être trop pressée et qu’elle fera tout ce qu’elle veut avec moi après le concert. Nous filons donc voir les Burning Angels.

A propos d’ange, la chanteuse du groupe est superbe. Non seulement elle est canon, mais sa voix est pleine d’énergie, ses mouvements sur scène sont fougueux et sensuels. Sa crinière bleue, rouge et jaune ne me laisse pas non plus indifférente. Elle a un vrai look hors du commun et ça lui va carrément bien.

Je glisse à Moriah que j’ai une énorme envie de coucher avec la chanteuse. Elle sourie et réplique « ok, mais seulement si tu négocies que je m’envoie le batteur ». C’est ce que j’adore avec Moriah. Elle a l’esprit libre. C’est une de mes compagnes avec laquelle ma vie de libertine a tout de suite trouvé sa place.

Après le concert, j’ai réussi à me faire inviter dans la loge des artistes grâce au guitariste. Une fois au milieu des Burning Angels, je félicite le groupe pour la décharge que j’ai ressentie lors de leur show. Je sens que mes paroles devancent mes pensées tellement je suis emballée par ce que j’ai entendu et par l’excitation que la chanteuse fait naître en moi. Je crois qu’elle n’est pas dupe que je sois venue pour du sexe, seulement, vu son apparente désinvolture, je crois qu’elle n’a pas saisi être l’objet de mon désir.

La chanteuse, Rainbow Phoenix de son nom de scène, me lance, de derrière le magazine qu’elle est en train de lire, « assez de compliments, fais tomber ta petite culotte et prend ton pied ». Je me déshabille.

Après un long moment de silence, Rainbow fait glisser doucement son magazine vers le sol. Je suis nue devant elle. Il n’y a plus personne dans la pièce à part nous deux. Moriah a très bien compris mon petit signe de tête et elle a fait sortir les trois autres gars en silence, avec un peu de charme et moult sourires pour faire passer le truc. « Bah j’attends ». Rainbox est toujours installée dans son confortable fauteuil. Elle me regarde avec de grands yeux ébahis et la bouche entrouverte. De temps en temps elle marmonne un son inintelligible et son regard descend parfois de mon visage vers mon corps.

Pendant le concert j’ai senti plusieurs fois le regard de Rainbow se poser sur moi. Quand je suis entrée dans la loge du groupe j’ai senti que je ne la laissais pas indifférente. Et pourtant elle a essayé de feinter l’indifférence. Maintenant que je suis seule face à elle et qu’il n’y a plus ses potes autour, je la sens désemparée, mais surtout, je sens le désir ardent que je fais naître en elle.

Puis tout d’un coup, en un éclair, elle bondit sur ses pieds. Je crois un instant qu’elle va courir vers la porte et s’enfuir, mais elle arrache ses vêtements avec une frénésie soudaine. Elle m’embrasse avec passion. Je la saisie par les fesses, je la soulève au-dessus du sol, je balaie d’un geste une table de tout ce qui se trouvait dessus. C’est ainsi que débute une folle partie de jambes en l’air. Elle finira une bonne heure plus tard avec une Céleste -c’est son vrai nom- comblée et à bout de souffle.

Il est clair dans mon esprit que Céleste doit devenir une de mes Blue Girls. Mais je ne le lui propose pas. J’ai envie de voir si elle va me le demander. D’ailleurs le site des Blue Girls est en train d’être mis en ligne par Noémie, qui, je ne le savais pas jusqu’à il y a quelques jours, est très douée en informatique.

Je quitte la salle de concert avec Moriah. Elle me raccompagne chez moi. On s’offre un peu de bon temps avant l’aube. Je lui raconte mon histoire avec Céleste, et elle me raconte son histoire avec le batteur ET le guitariste. Visiblement il aurait dû y avoir le bassiste, si celui-ci ne s’était pas endormi d’un bloc avant que les choses ne commencent. Sacrée Moriah !

Jeudi 6 janvier
Je pensais passer ma soirée en boîte ou dans un autre lieu festif mais, Sidney, en compagnie de Noémie, vient de sonner à l’interphone. Je ne sais pas ce que ces deux là ont en tête, cependant elles ne sont pas de grandes fans des nuits en boîtes. Je vais donc revoir mon plan pour la soirée.

Revoir mon plan… c’était sans compter que mes deux jolies blondes en aient un à me proposer. Sidney m’annonce qu’elle nous amène jusqu’à un atelier d’artistes situé dans le centre ville. Drôle de proposition… Noémie semble un peu mal à l’aise, mais je n’arrive pas à deviner pourquoi. Il serait facile de lire dans son esprit, cependant j’aime bien les surprises. Surtout les surprises de Sidney et Noémie. D’ailleurs que ces deux là traînent ensemble m’interroge un peu.

Nous arrivons à l’atelier en question. C’est un ancien entrepôt reconvertit dans une sorte de squat géant pour peintres, sculpteurs et autres artistes aux goûts plus ou moins bizarres. Sidney, pressée, tire Noémie par la main et affiche un grand sourire. Noémie me jette quelques coups d’œil furtifs qui témoignent d’une certaine nervosité.

Sidney pénètre dans un coin semi-fermé grâce à de grands paravents décorés avec tout un tas de formes géométriques de diverses couleurs. C’est étrange mais je crois avoir vu un objet semblable dans la chambre de Noémie. Je n’en suis pas certaine. Il faut dire que je n’ai pas passé beaucoup de temps dans sa chambre car « ces vieux cons de parents » -c’est ainsi que Noémie les appelle- ne sont pas très enthousiaste à l’idée que leur fille traîne avec une nana comme moi. Heureusement qu’ils ne savent pas que j’ai des relations sexuelles avec elle.

Trois toiles installées sur des trépieds se trouvent au centre de l’espace délimité par les paravents. De grands draps de tissu blanc les recouvrent. Sidney dévoile l’un des mystérieux tableaux. Whaou ! Mais c’est moi ! J’observe un moment le magnifique portrait de moi à la peinture. Il est vraiment très bien fait. Je m’approche pour découvrir la signature, bien que je me doute déjà de la réponse. Je trouve bien un « Noémie » inscrit dans le coin en bas à droite de la toile.

Je me tourne vers Noémie. Elle est toute rouge. Je lui dit que son travail est vraiment excellent, je m’avance devant elle et je l’embrasse passionnément. Sidney découvre alors le deuxième tableau. Il s’agit d’un portrait d’elle. Elle témoigne son enthousiasme à Noémie de la même façon que moi, bien que je pense qu’elle l’est déjà fait auparavant, car il est évident que Sidney connaissait déjà les peintures.

Je demande à voir le troisième tableau. Noémie, qui a repris confiance en elle et qui semble désormais marcher sur un petit nuage, retire le drap du dernier tableau. Ce n’est qu’une esquisse de son prochain tableau. On reconnait tout de même sans mal ce que celui-ci représente. C’est moi tenant le visage de Sidney entre mes deux mains et lui roulant une pelle. Si Noémie arrive à donner autant de vie et de réalisme à ce tableau qu’aux deux autres , il sera superbe, malgré le côté très classique de l’œuvre.

Je comprends alors l’excitation de Sidney. Noémie sort son attirail de peintre et commence à s’installer. Elle met les deux portrait sur le côté et rapproche l’esquisse du petit coin qu’elle s’est aménagé pour peindre. Sidney et moi nous installons sur le clic-clac au fond de la « pièce ». Au moment où Noémie nous fait signe qu’elle est prête, je me mets en position comme sur le dessin. Est-il nécessaire de dire que les choses dégénèrent très vite ? Après avoir offert à Sidney un long baiser sensuel, je commence à la tripoter, à faire courir mes mains dans son pantalon ou sous son t-shirt. Elle s’en amuse et commence à faire de même. A plusieurs reprises, Sidney et moi devons reprendre la pose, après un regard désapprobateur de Noémie et un petit « un peu de calme » autoritaire. Noémie est vraiment très sérieuse quand elle peint.

Cela doit faire une bonne demi-heure que je pose pour Noémie en compagnie de Sidney, quand, tout à coup, sans prévenir, je me jette sur cette dernière et je commence à ôter ses vêtements. Sidney s’empresse de m’imiter. Puis nous rions toutes les deux. Non pas de ce que nous sommes en train de faire, mais de Noémie qui s’agite pour resserrer les paravents en répétant sans cesse « arrêtez les filles » et « on pourrait vous voir ». Noémie a compris qu’elle ne peut plus nous arrêter et qu’un pause câlins et sexe est la bienvenue, mais elle s’évertue à nous dissimuler aux yeux des autres personnes qui sont probablement présentes dans l’atelier. Sidney et moi nous nous contentons de l’inviter à nous rejoindre au plus vite. Ce qu’elle finie par faire.

Mais si Noémie avait bien prévu que nous ne soyons pas vues, il est clair que ses cris de jouissance, au moment où moi et Sidney léchons ensemble les parties les plus sensibles de son corps, doivent s’entendre dans tout l’atelier.

Nous restons trois bonnes heures à l’atelier afin que Noémie puisse avancer sur son tableau. Les moments de pose avec Sidney s’entrecoupent fréquemment de petits instants câlins. Noémie, au fil de la soirée, nous rejoint de plus en plus vite pour les pauses charnelles. Sur la fin c’est même elle qui en est à l’initiative.

Je quitte Sidney et Noémie un peu après minuit. Sidney doit réviser pour ses prochains examens et Noémie l’aide. Au moment où je leurs souhaite la bonne nuit, je les félicite de former un si beau couple. Elles semblent un peu mal à l’aise tout d’un coup, comme si elles n’avaient pas réalisé la situation elles-mêmes. Je leurs avoue que cela m’enchante, du moment qu’il y aura toujours une place pour moi dans leurs cœurs et dans leur lit. Elles sourient et me donnent un long baiser chacune. Je vais prendre cela pour un « oui, bien sûr ! ».

Je passe le reste la nuit dans une nouvelle boîte de nuits d’Eugène, The Burning Kiss. L’ambiance de la boîte se veut hot, mais elle est surtout fréquentée par des lycéens et de jeunes étudiants qui n’osent pas trop se lâcher, à part ceux ou celles qui sont complètement bourrés. Pas le pied. Il faudrait que je vienne un jour avec les Blue Girls pour enflammer l’ambiance ou un soir où j’ai vraiment envie de séduire. La soirée avec Noémie et Sidney m’a amplement satisfaite.

Vendredi 7 janvier
L’affaire du quintuple meurtre de ce début d’année enflamme les médias. La police vient d’arrêter Ho-Jun Ngai dans la journée. Il est le fils d’un grand patron coréen, dirigeant de l’entreprise Unichem. Cette grosse boîte vient d’investir dans Hynix, une entreprise américaine de fabrication de matériaux électroniques. L’implication du fils d’un puissant étranger dans l’affaire risque de donner beaucoup de boulot aux journalistes. Mais cette histoire n’a pas beaucoup d’intérêt pour moi.

Aujourd’hui c’est entraînement sportif et petits coup de fil pour trouver un truc sympa à faire demain soir. C’est un peu par hasard que j’apprends que les Wendigos organisent une fête demain, pour célébrer leur victoire contre les Ducks. Je ne sais pas encore comment je vais faire, mais ce petit merdeux de Ryan va me payer son affront de la fois dernière.

Samedi 8 janvier
Ce soir les Wendigos font une petite fiesta pour arroser leur victoire contre les Ducks. Je vais m’y rendre. Bien sûr, vu ce qu’il s’est passé avec leur champion il y a quelques jours de cela, je n’ai pas été invitée à cette soirée. Pourquoi y aller alors me direz vous ? Pour une petite revanche sur ce salopard de Ryan.

Je suis devant la demeure des Drums, l’endroit où se déroule la fête des Wendigos. Une chance pour moi qu’il ai choisi ce lieu, mon plan a toutes les chances de fonctionner. Je me cache dans l’ombre. J’observe attentivement. J’écoute les conversations. Je ne trouve pas ce que je cherche. Je décide donc de m’introduire dans la maison sans me faire repérer. J’ai d’abord pensé que cela ne serait pas facile avec tout ce monde, mais je me rends compte que la plupart des jeunes présents sont déjà tellement saouls que mon infiltration devient un vrai jeu d’enfants.

Je suis dans la grande baraque des Drums. Les parents de Ryan sont vraiment plein de fric. Les tableaux sur les murs, les objets décoratifs venus de tous pays, le beau mobilier, tout pour en mettre plein la vue. Mais tout cela n’a que peu d’intérêt à mes yeux. J’ouvre les portes les unes après les autres. Je tombe même sur un couple qui s’est faufilé dans le bureau des parents de Ryan pour baiser. Mais cela non plus ne m’intéresse pas. Puis je tombe sur une porte sur laquelle il est marqué « Défense d’entrer. Terrain miner. ». Je sourie. C’est sûrement ici. La porte est fermée. Je frappe.

J’entends une voix féminine venir de derrière la porte. Elle me demande qui je suis et ce que je veux. Je me présente. Je prétexte être une invitée d’un pote de Ryan qui s’emmerde avec toute la viande saoule qu’il y a en bas. Elle entrouvre la porte. Elle s’étonne de mon apparence. Mais vu son look de jeune rebelle, mon apparence doit avoir un effet plutôt positif. Elle m’ouvre et m’invite à rentrer dans sa chambre.

Kristen -c’est le nom de la sœur de Ryan- est une adolescente vraiment intelligente. Elle se la joue très rebelle, mais c’est surtout parce qu’elle est écrasée par ses parents et son frangin. Ryan est une future star du hockey et les parents de celui-ci ne semblent avoir d’yeux que pour lui. Kristen est mignonne, Kristen est au cœur de mon plan pour me venger de Ryan, je fais donc tout mon possible pour sympathiser avec elle. Je m’éclate bien avec elle pendant toute la soirée. On joue aux jeux vidéo sur sa console et on écoute de la bonne musique bien pêchue. Je vais la séduire pour que son crétin de frère soit fou de rage. Le problème c’est qu’elle commence à me plaire.

Je quitte Kristen vers 4h du matin. Non sans l’avoir invitée à venir s’éclater avec moi mardi soir. Elle a prétendu que ses parents ne l’y autoriseront jamais car elle va au lycée le lendemain. Je lui ai dit de ne pas s’en faire.

Dimanche 9 janvier
On est dimanche. Mais la nouvelle année me fait penser que je m’amuserai aussi le dimanche désormais.

Dans la soirée, alors que je me rends à l’appartement de Jessie pour emprunter sa belle caisse, une bande de gars vient m’aborder alors que je fais une petite pause sur le banc d’un parc pour resserrer mes rollers. Ils commencent vite à se montrer très lourd. Ils se sont mis tout autour de moi.

Au moment où je décide de les quitter, l’un d’eux me repousse sur le banc. Je me laisse tomber histoire de leurs laisser une chance d’être moins cons qu’ils n’en ont l’air. Je leurs demande donc de me laisser y aller car je n’ai aucune envie de rester avec eux. Deux d’entre eux me saisissent les bras, un autre baisse son pantalon et m’ordonne de lui sucer la queue. Erreur ! Je lui dis avec le sourire : « tu as oublié le mot magique ducon ! ». Et je lui envoie un coup de pied redoutable dans les parties. Il s’écroule à genoux et sa bave se répand sur le sol. Les deux qui me tiennent sont certains d’avoir l’avantage, jusqu’à ce que je me contorsionne et que je brise le bras de l’un d’eux. Je ne suis pas une redoutable combattante, mais ma Puissance vampirique est une arme de choix contre les simples humains.

Les trois potes du type au sol se barrent le plus vite possible ; l’un d’eux se tient le bras en hurlant de douleur. Je me lève. La racaille au pantalon baissé est en train de se redresser avec beaucoup de peine. Il me traite de « salope » « sale pute » et me menace de représailles musclées, toutes des plus banales. Il me serait facile de le tuer, mais je ne suis pas une accroc d’une telle débauche de violence. Je me contente donc de lui remettre un coup de roller entre les jambes. Vu le sang qui se répand sur son pantalon, ce n’est pas dit qu’il puisse réutiliser sa queue un jour. C’est un geste humaniste finalement.

Du coup cette histoire m’a coupé toute envie de faire la fête. Le dimanche reprend sa bonne vieille habitude.

Lundi 10 janvier
Je viens d’apprendre que Cynthia, une travestie avec laquelle j’ai couché, est l’une des victimes de l’affaire Ngai. Mais quel enfoiré ce type ! D’autant plus que Moriah est très bouleversée par cette nouvelle. En plus la défense du jeune homme hésite entre l’auto-défense -soi-disant une tentative de kidnapping raté- et la folie passagère. Il va pas s’en tirer comme ça juste parce que les victimes ne sont « que » des marginaux.

Je vais me pencher sur cette histoire, pas que je sois une justicière dans l’âme, mais on ne s’en prend pas à mes conquêtes en tout impunité. Ce fils de riche de Ngai ne va pas s’en tirer si bien qu’il doit le penser. Je comptais m’amuser ce soir, mais du coup je commence à me pencher sur cette sale histoire. Je réunis les informations diffusées dans les média et sur la toile.

Mardi 11 janvier
J’envoie un petit texto à Kristen pour lui annoncer que je passerai la prendre vers minuit. Elle est super inquiète. Elle est certaine qu’elle ne pourra jamais sortir sans éveiller l’attention de ses parents ou de son « fayot » -ses propres mots- de frère.

Vers minuit comme prévu, je frappe à la fenêtre de Kristen. Elle ouvre et découvre alors la corde d’escalade et le baudrier que j’ai installé pour une descente aisée. Kristen est complètement stupéfaite par mon audace. On se tire de chez ses parents avant que quelqu’un remarque toutes les cordes qui pendent devant les fenêtres du rez-de-chaussée.

J’emmène Kristen au Pink Crazy Monk. Elle adore l'ambiance et la musique. Elle a vraiment bon goût cette gamine et, à la regarder se défouler sur la piste de danse, de bien jolies fesses. Elle se fait draguer par une jeune femme. Elle revient à la table où nous nous sommes installées pour me confier le truc et m’avoue avoir trouvé cela très bizarre. Je lui confie alors que je suis bisexuelle. Elle me semble mal à l’aise quelques instants mais commence très vite à se montrer curieuse et me demande ce que je préfère chez les mecs et chez les nanas. Au fil de la discussion je glisse quelques allusions qui laissent entrevoir mon intérêt pour elle. Elle finie par les percevoir et se renferme d’un coup. Merde… Je suis allée trop vite sur ce coup là.

Je raccompagne Kristen chez elle. Le malaise que j’ai créé entre nous deux au Pink n’a pas disparu. Il me serait facile de manipuler son esprit pour lui faire oublier certains détails, mais le jeu de séduction ne vaut rien si j’utilise mes pouvoirs vampiriques aux moindres difficultés. Je quitte la baraque des Drums avec le sentiment de ne pas avoir bien assuré avec Kristen. Tant pis… il y a plein d’autres jolies filles à Eugène.

Mercredi 12 janvier
Emile et moi utilisons l’agence de détectives Joe Hemster pour en apprendre plus sur les juges de la ville et monter des dossiers contre eux. Notre influence doit grandir dans Eugène si nous souhaitons pouvoir mener la vie dure à ce sale con de Hell Angel, John Q. Pas question que je me laisse marcher sur les pieds par ce type. Le problème est, qu’actuellement, une opération pour lui montrer qui dirige Eugène n’est pas envisageable sans trop de casse.

Vers 23h mon portable sonne alors que je visite le futur site des Blue Girls. C’est Kristen. Je ne m’attendais pas du tout à un appel de sa part. Cela me fait plaisir. Les révélations d’hier n’étaient peut être pas mal placées finalement. Elle veut aller au skatepark. Kristen sait que je fais du roller et elle souhaite en faire avec moi. Sa voix se bloque un peu parfois et elle cherche pour trouver ses mots. Lui fais-je de l’effet ? Je dois m’en assurer.

Je rejoins Kristen au skatepark. Nous faisons du roller pendant une bonne heure. Nous échangeons peu de mots. J’ai juste l’occasion de découvrir à quel point elle est douée pour le roller. Elle manque encore beaucoup de technique mais elle n’a pas froid aux yeux et tente des figures compliquées. Je lui propose de venir nous entraîner régulièrement ensemble. Elle est d’accord.

Alors que nous sommes toutes les deux assises en haut de la rampe, elle me demande, avec une gène évidente, ce que cela fait d’embrasser une autre fille. Je lui sourie mais elle regarde déjà ses pieds. Je pose ma main sur son cou, elle tourne son visage vers moi, j’approche ma bouche de la sienne et je l’embrasse. J’échange avec elle un long baiser. Je finis par retirer mes lèvres des siennes. Ses yeux sont fermés, ses lèvres entrouvertes appellent les miennes à se presser de nouveaux contre les siennes et j’entends son cœur qui pulse. Puis elle ouvre les yeux, me regarde, baragouine quelques excuses confuses et me laisse toute seule sur la rampe. Elle ne sait vraiment pas ce qu’elle veut.

Mais, à peine un quart d’heure plus tard, Kristen est de retour. Elle s’excuse -de nouveau- de sa réaction. Je vais vers elle, je la serre dans mes bras et lui dépose un petit bécot sur les lèvres. Je lui dit que ce n’est pas grave mais qu’elle na aucune raison de craindre son attirance pour moi. Elle se détend un peu alors que je la garde dans mes bras. Je ne résiste pas à l’idée de mettre mes mains sur ses jolies fesses. Elle relève alors son visage un peu rouge et, plutôt que de bafouiller de nouvelles excuses, elle m’embrasse.

Nous continuons à faire du roller. Lors des pauses nous échangeons quelques tendres baisers. Cela m’amuse. Je sens son désir pour moi qui grimpe en flèche au fur et à mesure que les minutes passent. Ce soir je n’irai pas plus loin avec elle, mais, j’en suis presque certaine, quand elle sera toute seule dans sa chambre, elle se caressera sous les draps en pensant à moi.

Jeudi 13 janvier
Ce soir, comme le précédent, Kristen s’échappe de chez ses parents pour venir me rejoindre. Cela me fait tout drôle de sortir avec une ado rebelle. Enfin d’une part elle est jolie, d’autre part elle joue moins un rôle de révoltée contre l’autorité parentale qu’elle ne le croit. Je veux dire par là qu’elle n’a pas grand-chose à voir avec ses parents. Ceux-ci sont de riches investisseurs sans scrupule. Enfin ce que j’ai lu sur eux me laisse penser ça. Les Drums, bien que je ne le savais pas il y a quelques jours de cela, sont plutôt connus à Eugène.

Nous sortons au Pink. Mais nous n’y restons pas longtemps à cause de Kristen. A peine une heure après notre arrivée, celle-ci, lors d’une danse lascive entre mes mains, me glisse à l’oreille « j’ai envie de le faire pour la première fois avec toi ». Pas besoin d’être pourvue d’un don pour lire entre les lignes pour comprendre. Je lui demande « ce soir ? ». Elle est surprise par ma proposition, mais elle sourie et acquiesce. Je l’attrape par la main et nous sortons aussitôt du Pink. Je suis super excitée. Kristen semble partager cette sensation, mais elle est inquiète, comme une vierge qui va perdre sa virginité. Je la rassure de mon mieux.

Un petit quart d’heure plus tard Kristen est étendue sur le ventre sur son lit. Je lui tripote les fesses. Elles sont vraiment superbes, petites, rondes et douces. Je la met à quatre pattes. Je lui offre un petit cuni. Elle commence à pousser de petits cris charmants. Elle saisie immédiatement un oreiller pour étouffer les bruits qu’elle produit. C’est vrai que la chambre de ses parents n’est pas loin, cependant mes sens vampiriques me laissent penser qu’il n’y a personne à part nous deux dans la baraque.

Quelques minutes plus tard, Kristen est toujours à quatre pattes sur le lit. Mes mains sont sur son joli petit cul et mon faux sexe fait un va-et-vient en elle. Je lui ai ôté sa virginité. Je suis contente de ce retournement de situation, car, il y a quelques jours, Kristen ne se serait jamais vue en train de faire l’amour avec une nana. Mais, ce qui me réjouis encore plus, ce sont les cris de jouissance qu’elle tente d’étouffer avec son oreiller. Je dois l’avouer, je suis super douée au pieu -jeu de mot vampirique-. Voir Kristen ivre de plaisir, pour son premier rapport sexuel qui plus est, me procure une grande satisfaction. J’aime voir les humains jouir entre mes mains. J’adore lire dans leurs yeux et sur leurs corps la volupté qui les emporte. C’est là que réside ma véritable euphorie, capable d’étancher ma soif de plaisirs charnels.

Un peu plus tard, je suis allongée à côté de Kristen. Après toutes les émotions et les tous les orgasmes qui ont secoué son cœur et son corps, elle s’est endormie. Les traits de son visage sont détendus. Je sors mon portable pour prendre une photo de moi et Kristen dans le lit. Puis je l’envoie à Ryan avec ce petit commentaire vengeur : « au moins ta sœur sait apprécier les bonnes choses ». Je quitte la maison des Drums. J’ajoute mentalement Kristen à ma liste de petites amies -comprenez amantes bien sûr-.

Vendredi 14 janvier
En début de soirée je reçois un texto de Kristen. Il est plein de colère et de chagrin. C’est à cause de la photo envoyée à son con de frangin hier. Ce salopard à montrer la photo à leurs parents. Du coup Kristen a été punie et me fait la gueule. Normal…

Putain ! Quand j’y repense, mon idée de vengeance auprès de Ryan Drums était complètement conne. J’avais ce plan en tête depuis le début, mais je n’avais pas pensé alors que la jolie Kristen me plairait autant. J’ai vraiment merdé sur ce coup-là. J’avais tellement envie de mettre un taquet à Ryan que, sur le moment, je n’ai pas pensé aux conséquences de mon acte.

Je m’installe devant mon ordinateur pour jouer. Je rumine quelques sombres pensées et je commence à réfléchir au moyen de rattraper l’histoire avec Kristen. Je vais très certainement devoir utiliser mes pouvoirs.

mercredi 12 janvier 2011

La piste se précise

Clos Seconde Percegel

Nous traçons la route en direction de Mangosque car seulement quelques petits jours de retard doivent nous séparer de cette saloperie d’Elyria.

Foirail Tierce Percegel

Nous arrivons à Magosque. Nous y changeons nos chevaux pour ne pas perdre de temps. Güntharion passe aux nouvelles pour savoir si celle que nous poursuivons est passée par là, mais rien… Serait-elle passée par un autre chemin ? Pas trop le temps de s’attarder, nous allons au plus vite au portail situé non loin.

Feulard Tierce Percegel

Nous arrivons au portail de Mangosque. Nous nous préparons à un nouveau changement de climat. Le climat du nouveau domaine est agréable mais l’écart avec celui de la Côte est important. Le paysage tropical fait soudain place à des collines herbeuses.

Clos Tierce Percegel

Nous arrivons à la ville de Pierrefendre, une cité marchande sur les bords d’un grand lac. De nombreuses carrières dans le coin garantissent la stabilité commerciale de la ville. Mais celle-ci est aussi un grenier à grains important du fait des nombreuses terres cultivables qui la bordent.

On va s’installer dans une bonne auberge histoire de bien récupérer de notre voyage éreintant. Une fête semble agiter la ville, mais nous n’avons pas trop le temps pour y faire un tour. Les termes, le service d’étage et les lits douillets de l’auberge constituent déjà un bien-être fort agréable.

Güntharion apprend qu’Elyria a passé la nuit dans la même auberge que celle où nous nous trouvons, il y a deux jours de cela. Elle a fait preuve d’une grande discrétion avant de repartir vers Beffroi. Quelques clients affirment qu’elle les aurait interrogés sur la route la plus courte. Cette dernière se trouve être celle qui passe par les monts. Plus dangereuse mais bien plus rapide. Güntharion apprend aussi qu’un gars avec qui elle a couché est gravement malade. Quelle plaie ambulante cette fi… chose.

Halte Tierce Percegel

Nous allons à la demeure du coup d’un soir de la peste à deux pattes. C’est Güntharion qui se charge d’interroger le type, une affaire « entre gars ». Il lui avoue qu’elle lui a fait beaucoup de trucs, comme un vraie pro. Cependant elle l’a un peu griffé dans le dos pendant l’acte et ses blessures se sont gravement infectées.

Je vais en ville acheter quelques rituels, dont celui de guérison des maladies pour soigner la victime d’Elyria. Ces ongles doivent contenir toutes sortes de saloperies.

N’ayant pas le temps de nous attarder, nous quittons la ville en début d’après-midi. On fonce en direction des monts Crisiers. Une zone dangereuse mais qu’Elyria a vraisemblablement empruntée pour aller au plus vite vers Beffroi et son portail.

Des géants pas contents

Foirail Quarte Percegel

Alors que nous chevauchons sur une large route de montagne, des rochers tombent tout autour de nous. Güntharion se fait même percuter par l’un d’eux. C’est alors nous apercevons des géants sur une crête devant nous. Ils ont l’air furieux. Mais pas trop le temps de la jouer avec tendresse. Melvin lance une boule de feu. Puis les géants contre-attaquent… mais tous sur moi tout en criant plein d’insultes. Ces imbéciles doivent me confondre avec l’autre vraie « salope ». Cette enflure d’Elyria a dû leurs faire un de ses sales tours habituels.

Les géants tombent assez vite face à nos redoutables attaques et notre organisation efficace. Heureusement car je commençais à me sentir plutôt faible face à toutes les attaques que j’ai dues endurer.

Nous rétablissons les géants, solidement ficelés, avant d’interroger celui qui semble être leur chaman, ou un truc du genre. Il continue de m’insulter… mais quel abruti ! Heureusement mes compagnons prennent l’interrogatoire en charger. Ils finissent par comprendre qu’Elyria a volé l’œil de leur chef. J’ai d’abord cru à une sorte d’objet rituel, mais non… il s’agit bien d’un de ses yeux. Les géants finissent par s’excuser de nous avoir confondus et nous nous remettons en route sans plus tarder. Il semblerait que nous n’ayons plus qu’un jour de retard sur notre proie.

Feulard Quarte Percegel

Nous arrivons en vue de Beffroi. Depuis une hauteur nous observons un long et haut mur traverse la vallée. Il semble être en ruine sauf au niveau de Beffroi. Ville à travers nous passons très brièvement, juste pour de nouveaux chevaux en fait. Nous n’avons plus beaucoup de retard sur Elyria et le portail n’est plus qu’à trois jours d’ici. Il faut garder notre avantage sur elle.

Branle Prime Roncines

Nous voyons le portail. Une forme cavale dans la prairie en direction de celui-ci. De longs cheveux noirs volent dans le vent. Nous accélérons. Le cheval du nain s’emballe et Kaiur semble perdre tout contrôle. Une folle chevauchée s’engage dans la plaine. Le portail n’est plus très loin. Nos chevaux, plus frais, rattrapent peu à peu celui d’Elyria. Je lance mon loup pour stopper cette frêle monture, utilisant toute mon harmonie avec Yumi pour gonfler sa puissance et sa vélocité.

Devant nous se dresse un portail et derrière un paysage montagneux. Elyria le franchit au moment même où mon loup saute sur l’arrière de son destrier. La bête s’effondre mais la peste se transforme… en une atroce créature dracomorphique… On dirait une sorte de contrefaçon mal foutue de dragon. La créature noirâtre prend son envol vers une haute bande montagneuse à l’est, au pied de laquelle s’étend une grande forêt sombre.

Putain ! Elle s’est encore sauvée.

Nous achevons le cheval gravement blessé. Nous fouillons les sacoches qu’il portait et nous y retrouvons les carnets volés à la tour des mages de Séraphina.

Au nord de notre position se dressent d’immenses montagnes avec une piste qui serpente au milieu. Il semble que se soit la direction de Ruisselune, la seule ville du domaine.